De tout, de rien et parfois du linge sale lavé en public.
Confessions et tribulations d'une fille qui avait 18 ans lors du premier billet.
Un défouloir comme il n'y en a pas d'autre.

For those who speaks English some articles are translated.
They are all ordered under the section "ENGLISH". Enjoy!

dimanche 27 mai 2012

Un ami

(pour une certaine commodité ce texte sera rédiger seulement dans un genre masculin mais s'applique également au féminin : une amie)

J'ai toujours exagéré.
Trois pierres dans le jardin font une montagne, une flasque d'eau est un lac et dans le même esprit, de petits problèmes deviennent très gros. Je manque parfois de discernement, je sais que ce n'est pas bien. Qu'y puis-je ? Ne nous leurrons pas, nous ne pouvons changer totalement notre personnalité. J'ai évolué au cours des ans, je ne pleure plus quand il n'y a plus de confiture dans le frigo. Maintenant, c'est vrai, que c'est dans ma nature mais qui serais-je si je devais changer ma tendance Basquaise à l'exagération ? (ça vaut aussi pour les Marseillais, de ce que j'en sais)

On m'a dit que je n'avais pas le droit de me plaindre. Un peu à la manière des gens qui ne finissent pas leur assiette on m'a rendu coupable de ceux qui mourraient de faim.

Mais qui a vraiment l'autorisation de se plaindre ? Qui, par opposition, n'en a pas la permission ?
Existe-t-il une échelle réglementaire, un politiquement correcte de la plainte ? Est-ce parce que je ne suis pas à la rue, parce que d'autre ont vécu pire que moi que je n'ai pas le droit d'émettre des soupçons, que je ne dois pas avoir mal au cœur ? Finirais-je seule parce que je manque de sagesse ou parce que ma vision est focaliséee du mauvais côté du prisme ? Ne suis-je qu'une enfant hystérique ego-centrée ?

Il me semblait qu'un ami était quelqu'un qui vous aime. Quelqu'un qui, comme par magie, savait balayer les coups de cafard.

Un jour, un de mes amis me fis timidement partager sa dernière déception. Un soir en rentrant tard d'une mauvaise journée de travail, il avait très faim. Il mis une pizza au four et quinze minutes plus tard quand elle était belle et croquante il se prépare à la sortir du four. Catastrophe ! La pizza glisse lentement vers le sol, il tente de la rattraper mais ce brule la main avec la pâte et la jambe avec la porte du four. Il finira sa soirée à manger des chips.

D'accord c'est un problème anodin, on a vu pire que ça, c'est ridicule, blablabla. Mais moi, je voyais bien que ça le bouleversé alors même si l'envie ne m'en manqué pas, je n'ai pas rigolé (ou alors juste un petit peu). Parce que c'est cela un ami. C'est cette personne très spéciale qui d'abord vous aime, qui ensuite, prendra un peu de "votre malheur" pour vous soulager, tout en vous accompagnant vers un raisonnement qui vous apprendra à voir le côté positif d'une situation ou qui du moins vous aidera à la dé-dramatiser. Non ?

Je m'en veux bien sur, parfois, d'être plaintive, mais d'autres sont sarcastiques, ennuyants, prétentieux alors laissez moi juger de mon "défaut" qui n'est pas si méchant que ça et ne soyez pas désobligeants. Car si j'accepte vos remarques avec une grande joie, parfois mitigée certes, moi au contraire je vous reproche si peu. Seulement, au cas vous l'auriez oublié, vous n'êtes pas parfait non plus.

A la vôtre !

vendredi 25 mai 2012

Katie Melua - Red Balloons



I put my eyes in a red balloon
To watch you with the light of the moon,
But seeing you holding hands
With another girl and making plans
Well I just had to set you free
And finally see, that

The sky is full of red balloons
Red balloons are full of broken hearts
Broken hearts are floating by a chance
Will they burst or drift
Into arms

lundi 21 mai 2012

Quelle vie choisir ?

Je crois que mon seul problème est que je n'ai pas trouvé dans quelle vie je voulais m'intégrer.

Ni vraiment ici, ni vraiment là bas, je reste un outsider. J'ai peur de m'intégrer quelque part et de louper ce qui se passe ailleurs. Tu m'as dit : "Faire un choix, c'est renoncer." C'est sûr...

Alors j'ai peur de ne pas savoir et j'ai peur de ne pas être heureuse.
Je ne bouge pas ou si peux, je teste 6 mois, 9 mois, par ci/par là et toujours je reviens dans les jupes de ma mère en me souvenant très vite que cette vie je ne l'aime pas (et qu'elle non plus) et ne souhaite pas vivre ici. Ou bien serais-ce seulement parce que les environs sont pleins de mauvais souvenirs ? Qu'importe.

Je ne sais pas, je ne sais plus, non vraiment je n'ai jamais rien su.

lundi 14 mai 2012

L'enfant qui voulait être un ours

 Un film de Jannick Hastrup



Samedi soir, un soir de baby-sitting...
Première réaction : "Oh, c'est pour les bébés !" "Mais non c'est à partir de 5 ans, ça veut dire que les moins de 5 ans ne peuvent pas le regarder, tu comprends ?" "Oui, mais moi j'préfère le foot."

L'ouverture des esprits formatés au sport, n'est pas toujours simple ! Mais, comme d'habitude je suis très patiente et A, comme tout enfant, est curieux. C'est bien ma chance car ce dessin animé est une merveille. Nous avons était coupé en plein milieu, surement une rayure sur le DVD et la TV s'est changé automatiquement sur la chaîne du foot. Bizarre ! A m'a dit "Si tu mets le foot, je te boxe." Aucune méchanceté par là, je vous rassure ! Dans le dessin animé le petit garçon qui voulait être un ours joue à la boxe avec sa maman.

Pari réussi ! Il a adoré et moi aussi ! J'ai été subjuguée par la musique composée par Bruno Coulais, qui a notamment fait la BO des Choristes, de Coraline et dernièrement du film d'Alain Chabat sur le Marsupilami. Plus que tout, satisfaite du panel de thème abordé : l'amour d'une mère pour son enfant, la survie en milieu animal, la mort, l'amitié, le courage, la notion de choix.


A je te le dis, des bêtises du genre "La maison de Mickey" tu auras tout le temps pour les regarder mais laisse moi t'initier à la vraie beauté de ce qu'est un dessin animé non formaté par Disney.



Quelques échos presse :

"Écologiquement correct, graphisme original et world music entrainante; l'exemple même de film intelligent pour les juniors." (Première, éd. de décembre - 2 étoiles)
"Un film bouleversant, peint sobrement à l'aquarelle." (Figaroscope)
"Un délicieux conte animalier version inuit, un beau dessin animé." (Les nouvelles fiches du cinéma)
"Un spectacle touchant et poétique." (Studio Magazine)
"Le travail sur les couleurs est magnifique. Un nouveau "Kirikou" ?" (Storyboard)

Le lien vers Allo Ciné

Le lien vers la musique

Pour tout public - Bon film !

mardi 1 mai 2012

L'enfance inachevée

C'est un roman d'Antonin Malroux.

Un livre plutôt court qui m'a réconcilié avec la description narrative que je n'avais pas eu l'occasion d'expérimenter depuis Harry Potter. OK, j'avoue ça craint... je n'avais pas ouvert de livre (en Français) depuis deux ans. Je lisais toujours mon Philosophies magazine mais plus de vrai roman. Maintenant inscrite à la médiathèque de ma ville, je me suis doucement remise à la lecture !

C'est l'histoire de Julien qui chaque année attend avec impatience les vacances chez ses grands-parents, cette bouffée de bonheur qui vous donne l'impression que la vie commence ici.
Déjà j'ai pioché ma phrase favorite : " [...] l'adolescence l'agrippait déjà dans ses filets aux mailles blessantes."

En ce moment je suis obnubilais par les écrit sur la fin de l'âge tendre et le début de l'adolescence