" L'art c'est moins intéressant que la vie, mais ça aide à la comprendre "
John Baldessari (1931)
... moi je ne comprends rien
Je m'engouffre dans une vie trop grande pour moi. Il y a tellement de choix, de possibilité que je ne puis distinguer clairement mon chemin. Et je me sens un peu seule dans ce chaos. Je voudrais que tout soit tellement plus simple comme 1+1 font 2, sans variable, sans vecteur et surtout sans probabilité (pouah !). Je voudrais voir fleurir mes rêves de petites filles, sans honte et sans complexe.
De tout, de rien et parfois du linge sale lavé en public.
Confessions et tribulations d'une fille qui avait 18 ans lors du premier billet.
Un défouloir comme il n'y en a pas d'autre.
For those who speaks English some articles are translated.
They are all ordered under the section "ENGLISH". Enjoy!
Confessions et tribulations d'une fille qui avait 18 ans lors du premier billet.
Un défouloir comme il n'y en a pas d'autre.
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mardi 31 mars 2009
lundi 30 mars 2009
"Je sais qu'il y a un bateau qui va au pays des rêves."
[...] et nous partions tous vers la promesse d'une vie meilleure... le train de 18 heure 56, direction Bordeaux.
Cette vie meilleure,
pensions-nous, accessible par l'obtention de diplômes en tout genre. J'ai eu cette impression à l'instant, quand le train démarre en grande pompe, en regardant ma mère me saluer sur le quai, un sourire radieux sur le visage. Je ressentais à travers elle une envie, un bonheur mêlé de tristesse trahissant son attente de résultats, eux même espérés par sa fille depuis deux ans... les examens, le diplôme, le salue, la gloire, la reconnaissance.
Cette vie meilleure,
disions-nous, celle qu'on nous impose par des schémas idéalistes, cette réussite à tout prix, sans quoi il n'y aurait aucune raison d'être !?... Dépasser, surpasser, s'élever... écraser ?
La vie est-elle une course, un marathon où les meilleurs sont glorifiés et les perdants passent leur chance une fois pour toute ? N'y a-t-il aucun autre moyen de se relever, de repartir du bon pied ? Sommes-nous disqualifiés au moindre faux pas ?
Est-ce-que ce tromper est grave ? Moi j'ai peur. Tu sais toi ?
C'est une peur inconditionnelle partagé, je le pense, par l'ensemble des individus de ma génération. Pourquoi ?
Cette vie meilleure,
pensions-nous, accessible par l'obtention de diplômes en tout genre. J'ai eu cette impression à l'instant, quand le train démarre en grande pompe, en regardant ma mère me saluer sur le quai, un sourire radieux sur le visage. Je ressentais à travers elle une envie, un bonheur mêlé de tristesse trahissant son attente de résultats, eux même espérés par sa fille depuis deux ans... les examens, le diplôme, le salue, la gloire, la reconnaissance.
Cette vie meilleure,
disions-nous, celle qu'on nous impose par des schémas idéalistes, cette réussite à tout prix, sans quoi il n'y aurait aucune raison d'être !?... Dépasser, surpasser, s'élever... écraser ?
La vie est-elle une course, un marathon où les meilleurs sont glorifiés et les perdants passent leur chance une fois pour toute ? N'y a-t-il aucun autre moyen de se relever, de repartir du bon pied ? Sommes-nous disqualifiés au moindre faux pas ?
Est-ce-que ce tromper est grave ? Moi j'ai peur. Tu sais toi ?
C'est une peur inconditionnelle partagé, je le pense, par l'ensemble des individus de ma génération. Pourquoi ?
mercredi 25 mars 2009
Il a ouvert les vannes de la tristesse...
Aujourd'hui j'ai tenté l'expérience inavouable, celle que l'on chuchote en secret, celle qui fait honte... J'ai consulté un psychanalyste. Un vieux monsieur plutôt cool avec de grandes lunettes d'aviateur comme mon prof de math au lycée.
Je dis inavouable car dans un monde où il faut être toujours parfais et souriant, on a du mal à admettre que l'on ne va pas bien. Et quand mal il y a, avouer que l'on va chez un médecin "spécial" attire les regards de pitié et d'épouvante de vos collègues heureux.
Alors pour en finir de cette grande tristesse qui me ronge et m'empêche de croire en moi, pour arrêter de tenir compte de la vantardise stupide et démesurée de ces gens heureux, pour arrêter de grandir entre deux mondes sans jamais savoir qui je suis, pour tout cela, oui, j'ai eu besoin de quelqu'un.
Quelqu'un qui ne te regarde pas avec pitié, qui ne va pas te demander la semaine suivante si enfin ça va mieux "parce que c'est bon tu pourrais sourire !", quelqu'un de compétant y'a pas à dire.
Alors à tout ceux qui penserais me critiquer, je n'ai qu'une chose a demander ?
Toi si heureux dans ta vie, parfaite, coulante et bonifiante, toi, te crois-tu moins névrosé que moi ?
Je dis inavouable car dans un monde où il faut être toujours parfais et souriant, on a du mal à admettre que l'on ne va pas bien. Et quand mal il y a, avouer que l'on va chez un médecin "spécial" attire les regards de pitié et d'épouvante de vos collègues heureux.
Alors pour en finir de cette grande tristesse qui me ronge et m'empêche de croire en moi, pour arrêter de tenir compte de la vantardise stupide et démesurée de ces gens heureux, pour arrêter de grandir entre deux mondes sans jamais savoir qui je suis, pour tout cela, oui, j'ai eu besoin de quelqu'un.
Quelqu'un qui ne te regarde pas avec pitié, qui ne va pas te demander la semaine suivante si enfin ça va mieux "parce que c'est bon tu pourrais sourire !", quelqu'un de compétant y'a pas à dire.
Alors à tout ceux qui penserais me critiquer, je n'ai qu'une chose a demander ?
Toi si heureux dans ta vie, parfaite, coulante et bonifiante, toi, te crois-tu moins névrosé que moi ?
samedi 14 mars 2009
S'assoir seule sur un banc
"Sachez combien l'écriture accompagne nos vies d'étudiants en inscrivant sur le papier ce que nous vivons, voyons et ressentons. Et vous comprendrez pourquoi nous avons écrit ces textes."
Sébastien Thomas
De la solitude, du vide entre deux musiques... Le temps s'étire et laisse place à de longues pensées sans fonds, dénuées de sens, mélange de mélancolie et de mélodrame. Aurais-je l'air d'aimer la solitude ?
Loin de me déranger, il serait plaisant de la partager avec quelqu'un... Alors ce ne serait plus de la solitude me diriez-vous. Vous avez raison. Pourtant, personne à l'horizon, mince... j'ai sans doute un problème.
Mon attitude traduit-elle le contraire de ce que je souhaite communiquer ?
Comment faire ? Quand vous êtes dans l'état d'esprit " J'ai besoin de quelqu'un, je suis en manque " vous tombez toujours sur le premier déluré du coin qui va vous faire souffrir. Et quand vous envoyer le message " J'ai besoin de quelqu'un, je suis indépendante " personne ne vous approche.
Mais alors ?
Sébastien Thomas
De la solitude, du vide entre deux musiques... Le temps s'étire et laisse place à de longues pensées sans fonds, dénuées de sens, mélange de mélancolie et de mélodrame. Aurais-je l'air d'aimer la solitude ?
Loin de me déranger, il serait plaisant de la partager avec quelqu'un... Alors ce ne serait plus de la solitude me diriez-vous. Vous avez raison. Pourtant, personne à l'horizon, mince... j'ai sans doute un problème.
Mon attitude traduit-elle le contraire de ce que je souhaite communiquer ?
Comment faire ? Quand vous êtes dans l'état d'esprit " J'ai besoin de quelqu'un, je suis en manque " vous tombez toujours sur le premier déluré du coin qui va vous faire souffrir. Et quand vous envoyer le message " J'ai besoin de quelqu'un, je suis indépendante " personne ne vous approche.
Mais alors ?
J'ai l'âge de mon ♥
J'ai encore rêvé, encore espérée que ce soir tu me regarderais.
J'ai encore rêvé que tu passerais ta main dans mes cheveux, encore espérée que tu m'embrasserais lentement et passionnément.
J'ai encore rêvé que tu me saisirais par la nuque, encore espérée que je serais entièrement moi-même.
J'ai encore rêvé que cette fois j'existerais pour quelqu'un, encore espérée que mes efforts n'étaient pas vains.
J'ai encore rêvé de toi, de tes lèvres, encore espérée tes paroles si pleines de bons sens.
J'ai encore rêvé que tu avais besoin de moi, encore espérée que tout cela était réel.
J'ai encore rêvé que je te prouvais qui j'étais, encore espérée que tu me comprenais.
J'ai encore rêvé que ton indifférence ne me touchait pas...
Pourtant elle m’anéantit.
(finalement peut-être était-il trop idiot ou qu'il ne m'aimait pas vraiment...)
J'ai encore rêvé que tu passerais ta main dans mes cheveux, encore espérée que tu m'embrasserais lentement et passionnément.
J'ai encore rêvé que tu me saisirais par la nuque, encore espérée que je serais entièrement moi-même.
J'ai encore rêvé que cette fois j'existerais pour quelqu'un, encore espérée que mes efforts n'étaient pas vains.
J'ai encore rêvé de toi, de tes lèvres, encore espérée tes paroles si pleines de bons sens.
J'ai encore rêvé que tu avais besoin de moi, encore espérée que tout cela était réel.
J'ai encore rêvé que je te prouvais qui j'étais, encore espérée que tu me comprenais.
J'ai encore rêvé que ton indifférence ne me touchait pas...
Pourtant elle m’anéantit.
(finalement peut-être était-il trop idiot ou qu'il ne m'aimait pas vraiment...)
La solitude partagée
J'ai toujours voulu affirmer que jamais je ne serais seule. Quand je vois ces gens heureux à deux parfois j'aimerais en être un. Je me demande "à quand mon tour ?" puis "faut-il vraiment être heureux pour bien vivre?"
Dites moi si le bonheur est la cause obligatoire d'une bonne vie ?
Dites moi si le bonheur est la cause obligatoire d'une bonne vie ?
Chaque été je pense à lui
Comme s'il avait toujours fait partie de moi...,
Je pense que nous n'aurions jamais du nous quitter, car à l'instant où il était présent, il était tout pour moi... Je pense aussi que j'ai réagis injustement, avec suffisance et simplicité.
Je sais qu'il était prêt à me pardonner. Je sais que je suis trop rancunière.
Tu étais tout pour moi et je ne le savais pas encore...
Dès le moment où je suis partie, tu m'as manqué mais il était trop tard.
Quand je revois ces jeux d'enfants, ces couples sur la plage ; quand je me souviens de ce que tu m'as appris et encouragé à faire, je regrette...
Aussi simplement, je regrette.
C'était il y a longtemps. Nos vies ont changé. Peut être aujourd'hui n'aurions-nous plus rien en commun ? Pourtant, j'aimerais tant te revoir, te sentir et lire dans tes yeux...
Quand une personne montre tout ce qu'elle te donne, tu ne le vois jamais vraiment... Tu réclames ce que tu n'as pas, ce que tu as te sembles dû. Tu laisses passer ta chance, une autre viendra. Jamais la même, c'est trop tard.
A toi, qui jamais ne me rappellera...
A moi, qui ne sais pas me contenter de ce que j'ai...
Je pense que nous n'aurions jamais du nous quitter, car à l'instant où il était présent, il était tout pour moi... Je pense aussi que j'ai réagis injustement, avec suffisance et simplicité.
Je sais qu'il était prêt à me pardonner. Je sais que je suis trop rancunière.
Tu étais tout pour moi et je ne le savais pas encore...
Dès le moment où je suis partie, tu m'as manqué mais il était trop tard.
Quand je revois ces jeux d'enfants, ces couples sur la plage ; quand je me souviens de ce que tu m'as appris et encouragé à faire, je regrette...
Aussi simplement, je regrette.
C'était il y a longtemps. Nos vies ont changé. Peut être aujourd'hui n'aurions-nous plus rien en commun ? Pourtant, j'aimerais tant te revoir, te sentir et lire dans tes yeux...
Quand une personne montre tout ce qu'elle te donne, tu ne le vois jamais vraiment... Tu réclames ce que tu n'as pas, ce que tu as te sembles dû. Tu laisses passer ta chance, une autre viendra. Jamais la même, c'est trop tard.
A toi, qui jamais ne me rappellera...
A moi, qui ne sais pas me contenter de ce que j'ai...
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