De tout, de rien et parfois du linge sale lavé en public.
Confessions et tribulations d'une fille qui avait 18 ans lors du premier billet.
Un défouloir comme il n'y en a pas d'autre.

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lundi 2 novembre 2009

Je crame les chewing gum

Je sais souvent écrire quand je ne vais pas bien, mais je manque d'un vocabulaire positif pour exprimer ma joie, ma satisfaction et cette sensation de bien-être qui vous chatouille le ventre.
Je ne me suis jamais demandé si j'étais davantage attirée par les films tristes pour leur capacité à faire pleurer, que par les histoires fantastiques, comiques. Il est vrai que j'ai un goût prononcé pour les premiers.
Je pense qu'il est simple et bon d'éprouver tout un panel d'émotion plus ou moins triste, ça forge la "palette sentimentale" finalement.


Je n'ai jamais eu honte de pleurer - crier - me mettre en colère - exprimer de la jalousie... car mes sentiments font entièrement partie de moi. Jouer avec ses sentiments et les mettre à l'épreuve, nous apprend à les gérer, à les contrôler et à en faire bon usage. Clairement, si tu connais ce qui te fait peur, dans quelle situation tu es susceptibles de pleurer... alors tu sera plus fort. Vouloir éviter les sentiments, que beaucoup qualifient de "négatifs", n'est pas bon. Nier son "moi sentimental", c'est nier sa capacité à sentir l'essence même d'une vie où l'on ne fait pas que rêver.


La tristesse est importante : elle aide à faire le deuil des situations passées, permet de faire table rase et de continuer à avancer.
Peut-on vraiment être heureux si nous n'avons jamais exprimé de la tristesse ?


On me verra moralisatrice, mais quelqu'un sans cesse heureux, paraît bien suspect, étrange. Est-il humain ?
Parfois, c'est pas exprès, j'aime être triste. Alors je me sens vivante, une partie de moi se réveille. Quand ma tristesse ne me désespère pas (!), elle me rend plus fort et me donne envie de me battre !