Dans la vie, je suis obsédée par le fait de trouver la ligne conductrice qui justifierait mes expériences, la motivation unique qui guiderait mes choix vers le but que j'aurais toujours voulu atteindre... Mais ça n'est pas le cas. Est-ce grave ?
Comme dit mon amie L., c'est absurde. Dans une vie, il n'y a pas de ligne éditorial. La vie est constamment en mouvement, des choses naissent des choses meurent. Et non, ce n'est pas grave.
J'ai tendance à multiplier les expériences différentes, sans liens entre elles. Et alors ? Celles-ci me construisent malgré tout. Orléans, j'aime bien. Parce que je suis stable et que beaucoup de choses me sourient. Parfois même, la chance. Je revis et je suis contente.
Des opportunités d'écritures pourraient voir le jour si j'osais seulement envoyer des essais. Il faut que j'écrive tous les jours maintenant ! J'aime les couleurs que produisent les mots lorsqu'ils s'entrechoquent, se croisent ou s'évitent.
Comme c'est marrant. C'est en quelque sorte une revanche. Je n'ai jamais parlé de ce qui m'a amené vers l'écriture. Je suppose qu'il s'agit d'une sorte de thérapie, de refuge. Je pense à la
petite fille du collège qui, parce qu'elle était seule sur son banc,
noircissait les pages juillet/août de son agenda d'écrits relatant la
tristesse de sa pauvre condition d'adolescente. C'était une longue
phrase.
Oh, so you think you know me now?
Have you forgotten how
You would make me feel
When you dragged my spirit down?
But thank you for the pain, it made me raise my game
And I'm still rising, I'm still rising, yeah
So make your jokes, go for broke
Blow your smoke, you're not alone
Who's laughing now?
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