Je suis en retard mais la voici ! La dernière émission que j'ai réalisé sur Radio Campus Orléans avant les vacances et le départ de la nouvelle saison en septembre.
ANTISCEPTIQUE mercredi 26.06.2013 Revue de presse
Merci Julien, Édouard et Hassan.
Je reviens bientôt pour de nouvelles aventures radiophoniques :)
De tout, de rien et parfois du linge sale lavé en public.
Confessions et tribulations d'une fille qui avait 18 ans lors du premier billet.
Un défouloir comme il n'y en a pas d'autre.
For those who speaks English some articles are translated.
They are all ordered under the section "ENGLISH". Enjoy!
Confessions et tribulations d'une fille qui avait 18 ans lors du premier billet.
Un défouloir comme il n'y en a pas d'autre.
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samedi 20 juillet 2013
vendredi 19 juillet 2013
Stormy days of mine
Is it because of the storm? It seems to have electricity in the air. I can't stand anyone particularly the ones getting closer to me. Is this what we call fear? Fear of what? To be loved, to be well treated, to give my confidence, to be given confidence, to be betrayed, to.... People, please, leave me alone I want to be surrounded. It doesn't make sense I know.
It's been a week since I've felt outside the present past. I need to reconnect with myself. I need to pretend I don't know anyone for a while. You'll see when I come back I would be fun. But for a while, I need people to forgive my number. Is that fair? I mean, we all have our moments. That's one of mine and I'll like people to respect it if they love me, anyway.
c.f Wikipedia
La nostalgie est un sentiment de regret des temps passés ou de lieux disparus ou devenus lointains, auxquels on associe a posteriori des sensations agréables. Ce manque est souvent provoqué par la perte ou le rappel d'un de ces éléments passés.
It's been a week since I've felt outside the present past. I need to reconnect with myself. I need to pretend I don't know anyone for a while. You'll see when I come back I would be fun. But for a while, I need people to forgive my number. Is that fair? I mean, we all have our moments. That's one of mine and I'll like people to respect it if they love me, anyway.
c.f Wikipedia
La nostalgie est un sentiment de regret des temps passés ou de lieux disparus ou devenus lointains, auxquels on associe a posteriori des sensations agréables. Ce manque est souvent provoqué par la perte ou le rappel d'un de ces éléments passés.
samedi 13 juillet 2013
One more night
Ça fait longtemps que je n'ai pas écrit... D'avance je sais que mon discours sera insipide et décousu.
Je suis fatiguée, quoi qu'on en dise le job d'animateur linguistique n'est pas de tout repos. Bien sur j'aime prendre les choses en mains - pour être sûre qu'elles soient bien faites, mais c'est fatiguant d'être sollicitée sans cesse.
Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie comme ça. La flemme, la nostalgie, l'envie de revoir des personnes particulière, la culpabilité de ne pas donner assez aux personnes actuellement présentes pour moi. Je flotte. Je flotte et logiquement je me réfugie dans le passé, les souvenirs-cocons des bons moments passés.
C'est l'été et je commence a être bronzée.
Je suis fatiguée, quoi qu'on en dise le job d'animateur linguistique n'est pas de tout repos. Bien sur j'aime prendre les choses en mains - pour être sûre qu'elles soient bien faites, mais c'est fatiguant d'être sollicitée sans cesse.
Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie comme ça. La flemme, la nostalgie, l'envie de revoir des personnes particulière, la culpabilité de ne pas donner assez aux personnes actuellement présentes pour moi. Je flotte. Je flotte et logiquement je me réfugie dans le passé, les souvenirs-cocons des bons moments passés.
C'est l'été et je commence a être bronzée.
jeudi 6 juin 2013
"Y'a eu comme un blanc !" #5
Hier j'ai animé ma sixième émission d'Antisceptique sur Radio Campus Orléans - 88.3 FM. Je suis contente du résultat et je remercie tous ceux qui m'ont aidé dans la réalisation.
Écoutez plutôt :
ANTISCEPTIQUE mercredi 05.06.2013 La mobilité internationale
Écoutez plutôt :
ANTISCEPTIQUE mercredi 05.06.2013 La mobilité internationale
vendredi 31 mai 2013
Puisque je suis grande
Quelle place pour le passé dans ma relation à l'autre ?
Je suis souvent tentée de vouloir recommencer brand new et, en même temps, tentée de vouloir partager les choses de mon passé dont je suis fière et d'autres qui relèvent d'avantage du trauma.
Mais, comment me détacher de mon passé - pour enfin m'épanouir, si je trouve sans arrêt l'envie de m'y replonger ? Car le fait de revivre à travers les mots les traumas du passé, ça ne les rend que plus réels.
Alors allons-y, cela n'a jamais était écrit. A partir de là on pourra dire, que je commence à guérir.
Je sais que tu devais partir. Je ne t'en veux plus. J'ai pleuré quand j'ai relu toutes les lettres que tu avais pu m'écrire et je suis désolée de n'avoir pas étais une gentille fille en ne répondant que rarement.
L'idée du contact avec toi fut prohibée, ta tête découpée de toutes les photos et ma mère me fit activement participer au massacre photo-visuel d'une partie de moi-même. En tant qu'enfant on ne se rend pas compte quand les adultes ont tords, qu'ils sont fous, qu'ils feraient mieux de ne pas nous avoir à charge... Je suis désolée d'avoir été une victime consentante. Tu sais, je porte toujours en moi cette culpabilité, cette révolte et cette haine qui sont celles de la femme qui m'a élevé.
J'étais tiraillée et je voulais faire souffrir tout le monde autant que je pouvais souffrir moi. Tant bien que, je n'ai presque aucun souvenir de ce que j'ai pu faire de ma vie entre l'âge de 8 ans et 14 ans. Ton absence à creusée une tombe au sein de mon cœur et pendant toute cette période, j'étais un peu morte.
Enfin, le lycée. Je perds dix kilos, mets des décolletées, me maquille, sors avec des garçons. Je découvre la vie, mais toi, tu n'es pas là pour me protéger. Puis, je vadrouille, je me perds, je n'ai pas d'attache et je fais du mal aux gens, comme s'il fallait que je sente la haine et la peine pour me sentir vivante. Je n'ai, jusque là, jamais su procéder autrement.
Aujourd'hui je suis là où tu es.
Je sais que tu veux repartir mais, moi, je ne veux pas. Égoïsme ? Non. Je suis une adulte mais je crois que j'ai le droit de dire, que j'ai besoin de mon papa.
Je suis souvent tentée de vouloir recommencer brand new et, en même temps, tentée de vouloir partager les choses de mon passé dont je suis fière et d'autres qui relèvent d'avantage du trauma.
Mais, comment me détacher de mon passé - pour enfin m'épanouir, si je trouve sans arrêt l'envie de m'y replonger ? Car le fait de revivre à travers les mots les traumas du passé, ça ne les rend que plus réels.
Alors allons-y, cela n'a jamais était écrit. A partir de là on pourra dire, que je commence à guérir.
Orléans - droit de l'image
L'idée du contact avec toi fut prohibée, ta tête découpée de toutes les photos et ma mère me fit activement participer au massacre photo-visuel d'une partie de moi-même. En tant qu'enfant on ne se rend pas compte quand les adultes ont tords, qu'ils sont fous, qu'ils feraient mieux de ne pas nous avoir à charge... Je suis désolée d'avoir été une victime consentante. Tu sais, je porte toujours en moi cette culpabilité, cette révolte et cette haine qui sont celles de la femme qui m'a élevé.
J'étais tiraillée et je voulais faire souffrir tout le monde autant que je pouvais souffrir moi. Tant bien que, je n'ai presque aucun souvenir de ce que j'ai pu faire de ma vie entre l'âge de 8 ans et 14 ans. Ton absence à creusée une tombe au sein de mon cœur et pendant toute cette période, j'étais un peu morte.
Enfin, le lycée. Je perds dix kilos, mets des décolletées, me maquille, sors avec des garçons. Je découvre la vie, mais toi, tu n'es pas là pour me protéger. Puis, je vadrouille, je me perds, je n'ai pas d'attache et je fais du mal aux gens, comme s'il fallait que je sente la haine et la peine pour me sentir vivante. Je n'ai, jusque là, jamais su procéder autrement.
Aujourd'hui je suis là où tu es.
Je sais que tu veux repartir mais, moi, je ne veux pas. Égoïsme ? Non. Je suis une adulte mais je crois que j'ai le droit de dire, que j'ai besoin de mon papa.
jeudi 30 mai 2013
Se voit-on grandir ?
Ma petite sœur a douze ans. C'est elle
maintenant, l'ado chamboulée par le changement, assaillie par les
questions existentielles. C'est elle qui a, devant elle, une
multitude de choix sur que faire de sa vie.
Elle m'a volé la
vedette. Je ne suis plus celle qui pleure, qui crie, qui tape du
poing, qui m'interroge, qui interroge, qui change de voie, qui
enfreins les règles, qui... Mince.
Maintenant c'est à moi d'être
patiente avec cet être en devenir quand bien même
j'aurais envie de la secouer. Mince. Je suis une adulte.
Adulte n.m/f
Personne parvenue à sa
maturité physique, intellectuelle et psychologique.
Le Petit Larousse – 2005
Maturité n.f
Période de la vie
caractérisée par le plein développement physique, affectif et
intellectuel.
Le Petit Larousse – 2005
Disons que, pour l'aspect physique, je
suis une adulte.
Maturité intellectuelle ? Je
crois qu'il faudrait préciser les champs de l’intellect ou bien
personne ne serait jamais adulte mais, comme j'aime le dire, « pas
fini ».
Maturité psychologique ? Comment
est-ce que les aspects de mon esprit conscient et inconscient
pourraient-ils, un jour, arrivés à maturité ? C'est
complètement insensé. Il me semble que le jour de la maturité
psychique individuelle n'existe qu'au moment de la mort. Bien sur la
science de la psychologie sait établir la « cartographie »
des sentiments, des idées et des comportements d'autrui mais, nous
l'avons dit, c'est une science et par définition elle ne cesse
d'évoluer et de s'enrichir.
Cette définition de l'adulte
selon le Larousse me semble bien erronée...
La première fois que je me suis sentie
adulte, c'est quand je suis partie en Angleterre alors que personne
ne me soutenait : ni mon père, ni ma mère, ni mon boyfriend de
l'époque. C'est alors que j'ai dit fuck off à tout le monde, que
j'ai pris mes cartes en main et que je suis partie. L'une des plus
grande et importante décision de ces quelques dernières années. Après deux ans à l'étranger, quand
je suis revenue dans ma ville j'ai de suite sentie le décalage entre
moi et mes copines d'avant. Ma vie n'était plus à St Jean de Luz,
je n'avais pas d'autre choix que de me remettre en mouvement,
espérant que le vent me porte quelque part où je pourrai planter
quelques racines.
La deuxième fois que je me suis sentie
adulte, c'est ici à Orléans. D'abord, parce que les petits de
l'école où je travaille et ceux à qui je donne des cours
particuliers, m'appellent madame (ou mademoiselle, quand j'ai de la
chance) et attendent de moi que je sache, que je prenne des
décisions, que je leur donne une ligne de conduite. C'est à dire
qu'ils se référent à moi comme à un grand – à une adulte.
D'autre part, même si je m'assume seule financièrement depuis mes
18 ans le poids économique est aujourd'hui d'autant plus flagrant.
C'est dur. C'est dur de se dire que
quelque part, l'enfance est finie, je ne la retrouverai plus, je ne
m'étais pas rendue compte qu'elle était morte le jour où je suis
partie en Angleterre – ce qui, étrangement, correspondait à mes
nineteen years old (19) : la fin « théorique » de
l'adolescence chez les anglo-saxon !
dimanche 26 mai 2013
"Y'a eu comme un blanc !" #4
Je n'avais pas mis mon émission du 17 avril sur la LRU, la loi Fioraso et la démocratie étudiante. Heureusement que j'étais accompagnée de Julien parce que j'y capte keutz ! Mais l'émission est bien faite, bien vulgarisée vous devriez tous comprendre !
ANTISCEPTIQUE mercredi 10.04.2013 LRU, Fioraso, démocratie étudiante
Mon émission de mercredi dernier (22 mai) portait sur le handicap dans l'enseignement. Une émission que j'avais en tête depuis quelques temps, et enfin, réalisée ! Vous-même ou votre entourage pourrait être intéressé par ce que nous racontons : les classes CLIS, ULIS, l'apprentissage, les nouvelles recherches dans le domaine...
ANTISCEPTIQUE mercredi 10.04.2013 Le handicap dans l'enseignement
Pour nous quitter, une petite musique de révolté par les deux strasbourgeois du groupe MALDONNE
ANTISCEPTIQUE mercredi 10.04.2013 LRU, Fioraso, démocratie étudiante
Mon émission de mercredi dernier (22 mai) portait sur le handicap dans l'enseignement. Une émission que j'avais en tête depuis quelques temps, et enfin, réalisée ! Vous-même ou votre entourage pourrait être intéressé par ce que nous racontons : les classes CLIS, ULIS, l'apprentissage, les nouvelles recherches dans le domaine...
ANTISCEPTIQUE mercredi 10.04.2013 Le handicap dans l'enseignement
Pour nous quitter, une petite musique de révolté par les deux strasbourgeois du groupe MALDONNE
Si tu es mon miroir...
"Peut-être est-il exact que nous n'existons vraiment que si quelqu'un voit que nous existons, que nous ne pouvons parler vraiment que si quelqu'un est là pour comprendre ce que nous disons, qu'en un sens nous ne vivons pleinement que si quelqu'un nous aime." Petite philosophie de l'amour, Alain de Botton
Quand je suis seule, je ne me "vois pas". Je n'ai pas pleinement conscience de moi-même. J'ai été seule pendant longtemps, à subir les choix des autres, à ne pas m'investir émotionnellement. Maintenant, quand je suis avec d'autres j’aperçois les frontières de mon caractère, ma non-capacité à prendre des décisions, ma dualité exaspérante ou au contraire mon agressive politesse. Est-ce que j'aime ça ? Pas tellement. Mais que faire ?
Parfois, la vie nous amène à rencontrer des personnes qui nous désirent (où que l'on désir). Cela crée-t-il une sorte de lien invisible entre cette personne et moi - et nous ? Suis-je attachée à quelconques obligations ? L'image de moi que perçoit cet individu qui me désir, est-ce moi ? Puis-je avoir confiance en quelqu'un qui pense me connaître parce qu'il me désire ? Non. La personne qui nous désire ne souhaite-t-elle pas seulement trouver ce qui lui manque, derrière notre visage ? Moi, je ne souhaite être l'écran de projection de personne. Bats les pattes - en garde manant ! Enough, j'ai déjà donné...
"Si l'autre est mon miroir..."
Oui, cela fait sens. En société nous nous sentons bien ou moins bien selon ce que des personnes nous renvoient comme image de nous-même. Pourtant, pas de vérité ou de fausseté dans cela, seulement la sensation de s'aimer avec ce visage ou non. Je comprends que si M. et moi en avons terminé c'est que nous n'aimions plus celui ou celle que nous étions l'un avec l'autre, que nous ne supportions plus l'image que l'on se renvoyait mutuellement.
Mais si nous sommes dépendant des autres pour l'affirmation de notre moi, qui sommes-nous ? Nous avons mille visages, nous avons mille vies ! Qu'est-ce-qui, en moi, relève de la constance et qu'est-ce-qui fluctue selon qui je fréquente ? Suis-je en mesure d'être tout le temps la/le même moi ?
Ce que tu vois de moi doit, bien sur, être une partie de ma nature. Pour le reste, comment se protéger de la "défiguration" et de la "dépendance" ?
Quand je suis seule, je ne me "vois pas". Je n'ai pas pleinement conscience de moi-même. J'ai été seule pendant longtemps, à subir les choix des autres, à ne pas m'investir émotionnellement. Maintenant, quand je suis avec d'autres j’aperçois les frontières de mon caractère, ma non-capacité à prendre des décisions, ma dualité exaspérante ou au contraire mon agressive politesse. Est-ce que j'aime ça ? Pas tellement. Mais que faire ?
Parfois, la vie nous amène à rencontrer des personnes qui nous désirent (où que l'on désir). Cela crée-t-il une sorte de lien invisible entre cette personne et moi - et nous ? Suis-je attachée à quelconques obligations ? L'image de moi que perçoit cet individu qui me désir, est-ce moi ? Puis-je avoir confiance en quelqu'un qui pense me connaître parce qu'il me désire ? Non. La personne qui nous désire ne souhaite-t-elle pas seulement trouver ce qui lui manque, derrière notre visage ? Moi, je ne souhaite être l'écran de projection de personne. Bats les pattes - en garde manant ! Enough, j'ai déjà donné...
"Si l'autre est mon miroir..."
Oui, cela fait sens. En société nous nous sentons bien ou moins bien selon ce que des personnes nous renvoient comme image de nous-même. Pourtant, pas de vérité ou de fausseté dans cela, seulement la sensation de s'aimer avec ce visage ou non. Je comprends que si M. et moi en avons terminé c'est que nous n'aimions plus celui ou celle que nous étions l'un avec l'autre, que nous ne supportions plus l'image que l'on se renvoyait mutuellement.
Mais si nous sommes dépendant des autres pour l'affirmation de notre moi, qui sommes-nous ? Nous avons mille visages, nous avons mille vies ! Qu'est-ce-qui, en moi, relève de la constance et qu'est-ce-qui fluctue selon qui je fréquente ? Suis-je en mesure d'être tout le temps la/le même moi ?
Ce que tu vois de moi doit, bien sur, être une partie de ma nature. Pour le reste, comment se protéger de la "défiguration" et de la "dépendance" ?
lundi 13 mai 2013
Wonder no-maman
Je ne lis plus Edith, toi même tu sais pourquoi. D'autres dans la foulée ce sont mis à boycotter ce mag qui sans parenthèse n'est pas le reflet d'une grande qualité Edith-oriale. Mais alors quand je suis "tombée" sur l'Edith-o du mois de mai, ça m'a fait mal, ça m'a retourné profond et mes yeux ont failli bruler. Aller, aller, j'me la joue supra mélodramatique mais sérieux, je vous le mets ici et nous en reparlons plus bas.
Comme je disais plus haut (avant de m'égarer) ce texte n'est pas féministe. Il est faux. Il fait croire aux femmes qu'elles ont le droit "d'enfanter" sans s'occuper de leur progéniture, sans culpabiliser de leur offrir si peu d'attention.
De nos jours, on peut facilement déléguer l'entretien de notre jardin/voiture/et gosse a des personnes compétentes alors grand Dieu pourquoi s'encombrer ? Tout ce qui compte dans ma vie c'est moi et donc ma carrière. Je suis égoïste et je le vaux bien. Mes enfants ? Oh, ils sont fierde l'ombre de leur maman.
Je ne comprends pas ça. Je veux dire, d'accord, OK, moi aussi je suis méga égoïste, je vis à 100 à l'heure, j'adore sortir et n'avoir aucune autre contrainte que celles que je me choisies. Mais je ne planifie pas de me reproduire (d'abord y'a plein de poules sur Terre pour faire des enfants à ma place, mais ça j'en parlerai dans un autre article...).
Faire un enfant c'est un acte d'engagement.
S'il ne faut pas vivre pour lui, au risque de devenir "castratrice" (on est d'accord), il faut vivre avec lui. Avoir des enfants, c'est choisir de mettre au monde un être qui va vivre et mourir. C'est une grande responsabilité. Je ne comprends pas pourquoi ces mères, que je montre du doigts, ne le comprennent pas.
Si l'on m'a déjà dit que j'étais égoïste à ne pas vouloir d'enfant, je réponds que non, ce sont elles qui le sont - à mettre au monde un être simplement pour voir sa génétique reproduit en miniature mais qui ne modifient en rien leur train de vie pour celle qu'elles viennent d'offrir justement. C'est là où je dis que ces femmes là abusent : des gosses, un job, des responsabilités, des nounous, des femmes de ménages, et le temps ? Ne rien sacrifié je peux tout faaaaaaaaire ! je suis wonder nana-maman et je mourrai d'un infarctus à 45 ans... Elles veulent tout et, surtout, plus que l'homme (qu'elles se plaisent à dire qu'elles dépassent au nom de leur stupide féminisme). C'est à vous tourner la tête. Je ne suis pas sûre qu'elles aient raison, ces femmes là et je signe ma déclaration.
Oui, mais le papa... Et le papa ? Parlons en. Un enfant a certes besoin de ces deux parents mais s'il en a au moins un sur deux c'est bien. Quand les deux sont absents, parce que et la mère et le père font leur petites affaires comme si personne ne les attendait en pleurant dans son lit, caché sous la couette, alors là vraiment c'est douteux.
Entre une carrière et un être vivant, l'être vivant devrait avoir la priorité, sauf si bien sur on se plaît à vendre sa peau et son âme au diable capitaliste.
Femmes, vous vous plaignez, mais personne ne vous demande de mettre votre machine a enfanter en route. Ce que je pense c'est que vous êtes fière de faire croire que vous gérez sur tout les plans alors qu'au fond, vous ne gérez rien du tout.
(pour ceux qui l'ignore Edith est un féminin gratuit distribuée à Orléans avec pour cible les CSP + coincées, des rues pavées illuminées la nuit)
Is it a joke? Malheureusement non...
La première lecture m'a choquée et le fait que je connaisse la personne qui a écrit cette splendeur y joue sans doute. Si encore il s'agissait là de vrai féminisme, passe encore...
Parce qu'il est vrai que ce n'est pas parce qu'un être de 3-4 cm nous déchire l'utérus que nous devons passer le reste de notre vie enfermée à la maison, esclave des fourneaux, du salaire de notre mari et de nos rejetons. Nous avons le devoir de nous battre pour avoir les mêmes droits que les hommes et le droit de prétendre à la même égalité qu'eux.
Pourtant, la stupidité de certaines femmes dans leur pseudo combat m'attriste. Pourquoi est-il si dure d'accepter d'être des femmes tout comme les hommes acceptent d'être des hommes dans toute la splendeur de leur poil ? Il me semble que l'émancipation récente de la femme nous monte au cerveau et que nous voulons toujours plus : le beurre, l'argent du beurre et la crémière. Frapper, il le faut - oui, il y a tant de chose qui me font vomir dans la manière dont est traitée la femme, mais frapper n'importe où et annihiler notre nature pour "se faire comme un homme", ce n'est pas une solution vers l'égalité.
Je m'égare, pardonnez-moi. Recentrons nous sur le propos général. Je pense que dans quelques années j'écrirai un livre que j'intitulerai : L'art d'avoir des parents égoïstes - un guide pour palier votre manque d'amour.
Comme je disais plus haut (avant de m'égarer) ce texte n'est pas féministe. Il est faux. Il fait croire aux femmes qu'elles ont le droit "d'enfanter" sans s'occuper de leur progéniture, sans culpabiliser de leur offrir si peu d'attention.
De nos jours, on peut facilement déléguer l'entretien de notre jardin/voiture/et gosse a des personnes compétentes alors grand Dieu pourquoi s'encombrer ? Tout ce qui compte dans ma vie c'est moi et donc ma carrière. Je suis égoïste et je le vaux bien. Mes enfants ? Oh, ils sont fier
Je ne comprends pas ça. Je veux dire, d'accord, OK, moi aussi je suis méga égoïste, je vis à 100 à l'heure, j'adore sortir et n'avoir aucune autre contrainte que celles que je me choisies. Mais je ne planifie pas de me reproduire (d'abord y'a plein de poules sur Terre pour faire des enfants à ma place, mais ça j'en parlerai dans un autre article...).
Faire un enfant c'est un acte d'engagement.
S'il ne faut pas vivre pour lui, au risque de devenir "castratrice" (on est d'accord), il faut vivre avec lui. Avoir des enfants, c'est choisir de mettre au monde un être qui va vivre et mourir. C'est une grande responsabilité. Je ne comprends pas pourquoi ces mères, que je montre du doigts, ne le comprennent pas.
Si l'on m'a déjà dit que j'étais égoïste à ne pas vouloir d'enfant, je réponds que non, ce sont elles qui le sont - à mettre au monde un être simplement pour voir sa génétique reproduit en miniature mais qui ne modifient en rien leur train de vie pour celle qu'elles viennent d'offrir justement. C'est là où je dis que ces femmes là abusent : des gosses, un job, des responsabilités, des nounous, des femmes de ménages, et le temps ? Ne rien sacrifié je peux tout faaaaaaaaire ! je suis wonder nana-maman et je mourrai d'un infarctus à 45 ans... Elles veulent tout et, surtout, plus que l'homme (qu'elles se plaisent à dire qu'elles dépassent au nom de leur stupide féminisme). C'est à vous tourner la tête. Je ne suis pas sûre qu'elles aient raison, ces femmes là et je signe ma déclaration.
Oui, mais le papa... Et le papa ? Parlons en. Un enfant a certes besoin de ces deux parents mais s'il en a au moins un sur deux c'est bien. Quand les deux sont absents, parce que et la mère et le père font leur petites affaires comme si personne ne les attendait en pleurant dans son lit, caché sous la couette, alors là vraiment c'est douteux.
Entre une carrière et un être vivant, l'être vivant devrait avoir la priorité, sauf si bien sur on se plaît à vendre sa peau et son âme au diable capitaliste.
Femmes, vous vous plaignez, mais personne ne vous demande de mettre votre machine a enfanter en route. Ce que je pense c'est que vous êtes fière de faire croire que vous gérez sur tout les plans alors qu'au fond, vous ne gérez rien du tout.
samedi 20 avril 2013
De toi, j'fais c'que j'veux
Aujourd'hui on m'a montré cette vidéo. Have a look:
Ce qui est dit est vrai mais la sauce américaine me dérange.
Le pire, c'est qu'une vidéo de ce type fait le tour des réseaux sociaux à une vitesse folle. Une vidéo de ce type, qui t'alignes une grande succession d'images à la seconde, fait croire à ton cerveau que tu es déjà en action (doit bien y'avoir un nom scientifique pour appuyer c'que j'dis...).
On se laisserait bercer par la belle illusion que nous agissons (avons déjà agit) pour la cause alors que nous n'avons fait que poster la vidéo sur le mur de notre page FB.
Oh mais, oh là là , que nous sommes révoltés ! Ah non, non, non, plus jamais on me fera croire à d'la merde, ça c'est sur.
"Tu fais quoi ce soir ?"
"Rien. Je vais bouffer Mac Do, regarder Plus Belle La Vie et écouter la Star Ac. Normal, quoi."
Normal, oui, pauvres cons...
Élevés dans la "culture mort-née", élevés pour être comme tout le monde, ces gens là ne sont personnes.
Vite manipulés, vite jetés, vite oubliés, cette populasse ne s'inscrit pas dans l'histoire.
Ces gens là pensent penser et ça me fait peur. Ces gens là ne savent s'attaquer qu'aux hommes politiques sous prétexte de vivre moins bien, sous prétexte de n'être plus libre (entre parenthèse : ils confondent liberté et désengagement). C'est bien. Je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut pas être révolté.
Seulement, s'attaquer à des figures publiques alors même que vous vendez votre âme à des multinationales privées, ça ne fait pas de vous des êtres moins cons.
Ce qui est dit est vrai mais la sauce américaine me dérange.
Le pire, c'est qu'une vidéo de ce type fait le tour des réseaux sociaux à une vitesse folle. Une vidéo de ce type, qui t'alignes une grande succession d'images à la seconde, fait croire à ton cerveau que tu es déjà en action (doit bien y'avoir un nom scientifique pour appuyer c'que j'dis...).
On se laisserait bercer par la belle illusion que nous agissons (avons déjà agit) pour la cause alors que nous n'avons fait que poster la vidéo sur le mur de notre page FB.
Oh mais, oh là là , que nous sommes révoltés ! Ah non, non, non, plus jamais on me fera croire à d'la merde, ça c'est sur.
"Tu fais quoi ce soir ?"
"Rien. Je vais bouffer Mac Do, regarder Plus Belle La Vie et écouter la Star Ac. Normal, quoi."
Normal, oui, pauvres cons...
Élevés dans la "culture mort-née", élevés pour être comme tout le monde, ces gens là ne sont personnes.
Vite manipulés, vite jetés, vite oubliés, cette populasse ne s'inscrit pas dans l'histoire.
Ces gens là pensent penser et ça me fait peur. Ces gens là ne savent s'attaquer qu'aux hommes politiques sous prétexte de vivre moins bien, sous prétexte de n'être plus libre (entre parenthèse : ils confondent liberté et désengagement). C'est bien. Je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut pas être révolté.
Seulement, s'attaquer à des figures publiques alors même que vous vendez votre âme à des multinationales privées, ça ne fait pas de vous des êtres moins cons.
vendredi 19 avril 2013
As to be clear
You said you speak a better English
than I do. Maybe.
But I do speak English for different reasons and in
different situations than you. English is my second ''emotional
living'' language : I slept in English, I ate in English, I
cried in English, I found in love in English, I made love in English,
I worked in English and much more...
I lived two years in the Anglo-Saxon
islands so I can say it's quite an important part of my life.
I'm not pretending to speak better than
anybody. While I learnt this language I was crowing up and deciding
what adult I wanted to become. I am emotionally attached to the fact
that I can express everything or nearly in English and I hardly accept
the criticism about my way of speaking. I don't understand this
competition that could exist between my English and yours. They don't
serve the same purpose so forget about me.
You'll be a doll.
Hasting, UK - July 2012
jeudi 18 avril 2013
Petite leçon d'un sourire
Parfois je retrouve des textes dans mon Moleskine que j'hésite a publier car il ne sont plus trop d'actualité mais pourtant je veux les partager. Alors vous êtes prévenu, maintenant je les noteraient
// archive //
Pauvre toi. Je n'arrive plus à
m'intéresser à toi. Je m'ennuie. Voilà ce qui arrive lorsque l'on
tombe amoureux d'un sourire. Tu t'es mentis, tu t'es fourvoyé, oublies-moi.
Moi-même, un jour je suis tombée
amoureuse d'un manteau que je pensais en cuir. Le jour où je me suis rendue compte
qu'il était en simili j'ai défailli. J'avais l'impression qu'il m'avait trahi, menti, qu'il
n'était pas celui qu'il prétendait être - sans que ce soit la faute de
mon gars. Etait-il
responsable des idées que je me faisais sur lui ?
De cette façon tu as était déçu
par moi (et me l'a bien fait sentir) parce que tu m'a idéalisé et, moi, je n'avais rien demandé...
Bravo.
Tu devrais lire ça (il n'est pas hyper bien traduit de l'américain par contre)
vendredi 12 avril 2013
"Y'a eu comme un blanc ! " #3
Dans la semaine j'ai participé à 2 émissions du midi : le Zakouski !
Lundi 8/04 - et les lasagnes à l'élan de chez IKEA
Jeudi 11/04 - et la prochaine mannequin d’Élite
Mais surtout troisième émission sur Antisceptique Radio Campus Orléans 88.3.
Mon co-anim n'était pas dispo donc j'ai fait une revue de presse et un peu d'actu étudiante sur la fac d'Orléans. J'étais pas préparée du tout... boh c'était un peu nul (heureusement qu'Hassan était là quand même !)
Have a listen et please dites moi franchement ce que vous en pensez par commentaire. Ça m'aidera à m'améliorer :
ANTISCEPTIQUE mercredi 10.04.2013 revue de presse
--> " De caméléon à faux-jeton y'a qu'un pas ! " (first song)
--> " Euuuuh "
--> " Notamment "
--> " En secouant ta clochette " " Si tu t'arrêtes je meurs " " Laisse moi kiffer mon va et viens de tolard " " le fantasme c'est encore gratuit " : je kiffe ce son !
Lundi 8/04 - et les lasagnes à l'élan de chez IKEA
Jeudi 11/04 - et la prochaine mannequin d’Élite
Mais surtout troisième émission sur Antisceptique Radio Campus Orléans 88.3.
Mon co-anim n'était pas dispo donc j'ai fait une revue de presse et un peu d'actu étudiante sur la fac d'Orléans. J'étais pas préparée du tout... boh c'était un peu nul (heureusement qu'Hassan était là quand même !)
Have a listen et please dites moi franchement ce que vous en pensez par commentaire. Ça m'aidera à m'améliorer :
ANTISCEPTIQUE mercredi 10.04.2013 revue de presse
--> " De caméléon à faux-jeton y'a qu'un pas ! " (first song)
--> " Euuuuh "
--> " Notamment "
--> " En secouant ta clochette " " Si tu t'arrêtes je meurs " " Laisse moi kiffer mon va et viens de tolard " " le fantasme c'est encore gratuit " : je kiffe ce son !
samedi 6 avril 2013
Were you born that way?
This morning I look at you and I'm thinking it's good that you are different, that you are fighting for what you beleive. I like that.
But today in this world we live in, wouldn't you choke and finally get in line like everyone else?
I have no trust in the world to finally accept people who wanna change it in better. Mass people are crap and ready to eat whatever they are offered. It gets me desperate and so it gets you.
Les gens sont des cons.
"C'est comme ça, c'est pas autrement". Bien-sur. Pourquoi ferais-je des efforts pour changer le monde qui m'entoure, le modeler pour qu'il devienne un peu moins injuste ? Pourquoi changerais-je ma vie ? Aujourd'hui je suis bien, casanière, dépensière, addict, égoïste avec mon téléphone high-tech, mon Facebook, mes plats préparés, mes émissions préférées qui me lave le cerveau... et la société me fait croire que je ne manque de rien à coup de jingles merdico-propagantistes sur TF1. Au pire, j'ai toujours une carte bleu.
La société me laisse tranquille si je fais ce qu'elle me dicte (esclave consentant !). Alors pourquoi réfléchir ? Faut pas trop m'en demander, moi je suis le troupeau, c'est déjà bien fatiguant d'accepter d'être pris pour un con 24/24 h, j'ai pas le temps pour autre chose.
Comprenez que, ce n'est dans l'intérêt de personne que vous développiez votre œil critique, que vous puissiez avoir des réflexions en plaçant, non pas vous-même mais, l'intérêt commun au centre de votre pensée.
Par contre, c'est l'intérêt des "plus grands" que vous ne pensiez qu'à votre gueule et vous enfermiez dans votre bulle égocentrico-nombriliste sans plus un pet d'envie d'aller voir ce qui se trame ailleurs. Cela fait de vous un public facile. Un public qui descendra pas dans la rue, qui alignera les € et qui déléguera ce qui devrait l'alarmer, à d'autres qui en feront un profit. C'est bien.
"Mais, tout le monde fait pareil pourquoi je ferais différemment ?" c'est vrai ça. "Diviser pour mieux régner" ça n'est que la pointe de l'iceberg, après tout.
Moi les légumes, ça m'énerve.
But today in this world we live in, wouldn't you choke and finally get in line like everyone else?
I have no trust in the world to finally accept people who wanna change it in better. Mass people are crap and ready to eat whatever they are offered. It gets me desperate and so it gets you.
Les gens sont des cons.
"C'est comme ça, c'est pas autrement". Bien-sur. Pourquoi ferais-je des efforts pour changer le monde qui m'entoure, le modeler pour qu'il devienne un peu moins injuste ? Pourquoi changerais-je ma vie ? Aujourd'hui je suis bien, casanière, dépensière, addict, égoïste avec mon téléphone high-tech, mon Facebook, mes plats préparés, mes émissions préférées qui me lave le cerveau... et la société me fait croire que je ne manque de rien à coup de jingles merdico-propagantistes sur TF1. Au pire, j'ai toujours une carte bleu.
La société me laisse tranquille si je fais ce qu'elle me dicte (esclave consentant !). Alors pourquoi réfléchir ? Faut pas trop m'en demander, moi je suis le troupeau, c'est déjà bien fatiguant d'accepter d'être pris pour un con 24/24 h, j'ai pas le temps pour autre chose.
Comprenez que, ce n'est dans l'intérêt de personne que vous développiez votre œil critique, que vous puissiez avoir des réflexions en plaçant, non pas vous-même mais, l'intérêt commun au centre de votre pensée.
Par contre, c'est l'intérêt des "plus grands" que vous ne pensiez qu'à votre gueule et vous enfermiez dans votre bulle égocentrico-nombriliste sans plus un pet d'envie d'aller voir ce qui se trame ailleurs. Cela fait de vous un public facile. Un public qui descendra pas dans la rue, qui alignera les € et qui déléguera ce qui devrait l'alarmer, à d'autres qui en feront un profit. C'est bien.
"Mais, tout le monde fait pareil pourquoi je ferais différemment ?" c'est vrai ça. "Diviser pour mieux régner" ça n'est que la pointe de l'iceberg, après tout.
Moi les légumes, ça m'énerve.
Pour bien s'intégrer au monde faut : bouffer d'la merde, dire d'la merde, agir comme une merde. C'est beau.
dimanche 31 mars 2013
Les mecs et leurs potos...
Ce qui m'était le plus insupportable chez tous mes ex ? Leurs potes.
Si, prit individuellement, ils sont des anges avec leurs copines respectives, en bande de bipèdes pseudo-gaillards ils se comportent comme des goujats. Ils considèrent clairement la "nouvelle copine" de leur pote comme un morceau de bifteck qui passera sa route rapidement. Tu m'en dira tant. On dit que quand tu couches avec quelqu'un, tu couches aussi avec sa famille. Faut étendre le proverbe au cercle amicale.
Je suis restée avec M. un an et demi, alors tu penserais qu'après tout ce temps je me serais fait une place parmi ces potes. Faux ! J'ai longtemps cru que cela venait de moi de ne pas y arriver. Il y a sans doute un peu de ça. Je n'aime pas trop les choses imposées. Quand j'étais petite et que nous allions diner chez des amis de mon père qui avaient des enfants, je me disais intérieurement que ce n'était pas juste que l'on me force à être ami avec des gens que je n'avais pas choisi. Encore aujourd'hui c'est quelque chose qui ne m'est pas naturel.
Pour en revenir à mon histoire, je pense que le manque de tact des potes de mes ex venait du fait qu'eux, ça ne leur posaient aucun souci de ne pas me voir intégrée. Et pour mon mec et bien, soit il s'en foutait soit il pensait que "l'affaire" avec moi serait toujours la même quelque soit mon statut.
Les mecs ont cette capacité (que je n'envie absolument pas) de tout ranger dans des petites boites de pensées cadrées et étiquetées : maman-papa-potos-.......-la fille que j'me tape.
Pardon je suis méga pessimiste.
Je crois aussi que les mecs entre eux s'aiment fort (c'est chou !) et ont peur qu'une meuf fraîchement débarquée chamboule tout ce qu'ils connaissent déjà (un homme, c'est fragile). Alors ils ne la considèrent pas, ne lui disent pas bonjour et laissent tomber à plat chacune de ces interventions.
Pauvre fille, pauvre Justine.
Je pense que si les amis de ton compagnon refusent de te faire entrer dans leur cercle et de te considérer, alors tu auras toutes les bonnes raisons pour le quitter. Je déteste être une laissé-pour-compte doublé d'une cruche et je pense que nous ressentons toute cela.
Personnellement, je ne demande pas à ce qu'on me présente comme "Justine, la femme de ma vie, la reine de mes nuit, je rêve de construire une maison à la campagne avec elle et nous aurons un chien que l'on nommera Chamallo ."
Par contre on peut me présenter comme "Justine" et demander à ses potes de ne pas me rendre la vie dure exprès.
Si, prit individuellement, ils sont des anges avec leurs copines respectives, en bande de bipèdes pseudo-gaillards ils se comportent comme des goujats. Ils considèrent clairement la "nouvelle copine" de leur pote comme un morceau de bifteck qui passera sa route rapidement. Tu m'en dira tant. On dit que quand tu couches avec quelqu'un, tu couches aussi avec sa famille. Faut étendre le proverbe au cercle amicale.
Je suis restée avec M. un an et demi, alors tu penserais qu'après tout ce temps je me serais fait une place parmi ces potes. Faux ! J'ai longtemps cru que cela venait de moi de ne pas y arriver. Il y a sans doute un peu de ça. Je n'aime pas trop les choses imposées. Quand j'étais petite et que nous allions diner chez des amis de mon père qui avaient des enfants, je me disais intérieurement que ce n'était pas juste que l'on me force à être ami avec des gens que je n'avais pas choisi. Encore aujourd'hui c'est quelque chose qui ne m'est pas naturel.
Pour en revenir à mon histoire, je pense que le manque de tact des potes de mes ex venait du fait qu'eux, ça ne leur posaient aucun souci de ne pas me voir intégrée. Et pour mon mec et bien, soit il s'en foutait soit il pensait que "l'affaire" avec moi serait toujours la même quelque soit mon statut.
Les mecs ont cette capacité (que je n'envie absolument pas) de tout ranger dans des petites boites de pensées cadrées et étiquetées : maman-papa-potos-.......-la fille que j'me tape.
Pardon je suis méga pessimiste.
Je crois aussi que les mecs entre eux s'aiment fort (c'est chou !) et ont peur qu'une meuf fraîchement débarquée chamboule tout ce qu'ils connaissent déjà (un homme, c'est fragile). Alors ils ne la considèrent pas, ne lui disent pas bonjour et laissent tomber à plat chacune de ces interventions.
Pauvre fille, pauvre Justine.
Je pense que si les amis de ton compagnon refusent de te faire entrer dans leur cercle et de te considérer, alors tu auras toutes les bonnes raisons pour le quitter. Je déteste être une laissé-pour-compte doublé d'une cruche et je pense que nous ressentons toute cela.
Personnellement, je ne demande pas à ce qu'on me présente comme "Justine, la femme de ma vie, la reine de mes nuit, je rêve de construire une maison à la campagne avec elle et nous aurons un chien que l'on nommera Chamallo ."
Par contre on peut me présenter comme "Justine" et demander à ses potes de ne pas me rendre la vie dure exprès.
samedi 30 mars 2013
"Tu cherches ?"
Hier soir j'avais le moral à plat.
J'me sentais nulle. Vraiment, je n'arrive pas à travailler ; je n'arrive pas à motiver les autres pour faire leur part de travail ; j'irais pas voir C2C en concert ; j'envisage des soucis financiers pour l'année prochaine au niveau des bourses d'étude et je me dis que, peut-être, je ne "mérite" pas de continuer l'université à l'âge que j'ai avec la situation qui est la mienne, que...
Bref. Accompagnée de mon huile essentielle anti-stress, d'une bonne couverture et d'une tablette de chocolat, j'avais prévu de regarder des films de merde toute la nuit. Mais j'me suis raisonnée. D'abord, trop de chocolat ça rend malade, puis, c'est pas la peine de rendre son cerveau tout mou avec un trop-plein de connerie américaine. J'suis déjà pas fute-fute...
Le rire. Voilà c'était ça qu'il me fallait. Une personne qui me fasse rire sans chercher à être quelqu'un d'autre ou a m'impressionner. Quelqu'un qui me rassure et qui prenne soin de moi tout en respectant le fait que je suis indépendante et apprécie être seule de temps en temps.
J'avais cru que jamais je ne réussirais à penser à autre chose. M. avait tellement fait partie d'une "époque" de ma vie et je vis parfois tellement dans le regret du passé... En arrivant à Orléans, je m'étais promis de faire des efforts, to put myself out there, d’interagir avec les gens, de rire, de m'extasier. Je rencontre des gens bien (des cons aussi, mais bon...) et j'essaie de me construire dans la stabilité. Après tout, c'était mon objectif 2013. Cela doit semblait anodin au plus grand nombre mais pour moi, quand je regarde d'où je viens et ce qu'a été ma vie, préciser que je suis heureuse ici, avec un agenda de ministre, alors je trouve que j'ai de la chance et je trouve que je mérite ce que j'ai après tout les efforts accomplis pour outrepasser les situations difficiles. Six ans. Ça fait six ans que je me débrouille seule (mais non pas sans support...) mais c'est depuis cette année seulement que je peux vraiment le voir et ne plus croire qu'il me "manque" quelque chose par rapport aux autres. La fierté, ça, personne ne peux me l'enlever.
Aujourd'hui à 11h j'ai juste allumé mon ordi et j'avais envie de poser ça. Et de dire merci.
Heymoonshaker : leur dernier album peut être écouté sur YouTube. Putain j'les kiff !
J'me sentais nulle. Vraiment, je n'arrive pas à travailler ; je n'arrive pas à motiver les autres pour faire leur part de travail ; j'irais pas voir C2C en concert ; j'envisage des soucis financiers pour l'année prochaine au niveau des bourses d'étude et je me dis que, peut-être, je ne "mérite" pas de continuer l'université à l'âge que j'ai avec la situation qui est la mienne, que...
Bref. Accompagnée de mon huile essentielle anti-stress, d'une bonne couverture et d'une tablette de chocolat, j'avais prévu de regarder des films de merde toute la nuit. Mais j'me suis raisonnée. D'abord, trop de chocolat ça rend malade, puis, c'est pas la peine de rendre son cerveau tout mou avec un trop-plein de connerie américaine. J'suis déjà pas fute-fute...
Le rire. Voilà c'était ça qu'il me fallait. Une personne qui me fasse rire sans chercher à être quelqu'un d'autre ou a m'impressionner. Quelqu'un qui me rassure et qui prenne soin de moi tout en respectant le fait que je suis indépendante et apprécie être seule de temps en temps.
J'avais cru que jamais je ne réussirais à penser à autre chose. M. avait tellement fait partie d'une "époque" de ma vie et je vis parfois tellement dans le regret du passé... En arrivant à Orléans, je m'étais promis de faire des efforts, to put myself out there, d’interagir avec les gens, de rire, de m'extasier. Je rencontre des gens bien (des cons aussi, mais bon...) et j'essaie de me construire dans la stabilité. Après tout, c'était mon objectif 2013. Cela doit semblait anodin au plus grand nombre mais pour moi, quand je regarde d'où je viens et ce qu'a été ma vie, préciser que je suis heureuse ici, avec un agenda de ministre, alors je trouve que j'ai de la chance et je trouve que je mérite ce que j'ai après tout les efforts accomplis pour outrepasser les situations difficiles. Six ans. Ça fait six ans que je me débrouille seule (mais non pas sans support...) mais c'est depuis cette année seulement que je peux vraiment le voir et ne plus croire qu'il me "manque" quelque chose par rapport aux autres. La fierté, ça, personne ne peux me l'enlever.
Aujourd'hui à 11h j'ai juste allumé mon ordi et j'avais envie de poser ça. Et de dire merci.
jeudi 28 mars 2013
Toi, j't'aligne !
Hier soir j'étais à l'atelier d'écriture Hip-Hop de Radio Campus Orléans. Ça m'a bien donné envie d'écrire et dans le tram j'ai pondu une esquisse :
<<
Tu me demandes pourquoi je fais des textes, la vraie question c'est, pourquoi toi t'en fais pas ?,
T'as pas de maux, t'as pas les mots ? Tu t'crois maligne à rire d'mes rimes. T'penses peut-être que c'est facile, de tout balancer en quatre lignes ? Au fond c'est bien toi qui ne rime à rien.
Les mots, moi j'les tord, j'les entrechoquent et j'les transpirent.
Tes critiques ne me font bien rire.
Un jour c'est toi qui te retrouv'ra au pied du mur et là tu pens'ra p't-être que j'aurais du être là.
Pour moi tu n'es qu'un maux parmi les autres.
Ready to get ride of it, ready to forget about it,
J'ai trop souffert de toi, mais c'est assez - pourquoi refuses-tu de m'entendre, je cris pas assez fort pour toi ?
J'ai plus l'temps j'te dis, plus l'temps de sourire, plus l'temps de faire semblant.
Plus l'temps.
>>
Ça va, j'vous jure.
En ce moment j'ai juste trop envie de chocolat, de tendresse et de musique qui déglingue.
Non, pas celui-ci il est trop bizarre ! Vu : en Espagne.
<<
Tu me demandes pourquoi je fais des textes, la vraie question c'est, pourquoi toi t'en fais pas ?,
T'as pas de maux, t'as pas les mots ? Tu t'crois maligne à rire d'mes rimes. T'penses peut-être que c'est facile, de tout balancer en quatre lignes ? Au fond c'est bien toi qui ne rime à rien.
Les mots, moi j'les tord, j'les entrechoquent et j'les transpirent.
Tes critiques ne me font bien rire.
Un jour c'est toi qui te retrouv'ra au pied du mur et là tu pens'ra p't-être que j'aurais du être là.
Pour moi tu n'es qu'un maux parmi les autres.
Ready to get ride of it, ready to forget about it,
J'ai trop souffert de toi, mais c'est assez - pourquoi refuses-tu de m'entendre, je cris pas assez fort pour toi ?
J'ai plus l'temps j'te dis, plus l'temps de sourire, plus l'temps de faire semblant.
Plus l'temps.
>>
Ça va, j'vous jure.
En ce moment j'ai juste trop envie de chocolat, de tendresse et de musique qui déglingue.
Non, pas celui-ci il est trop bizarre ! Vu : en Espagne.
dimanche 24 mars 2013
"Y'a eu comme un blanc !" #2
Ma première vraie émission produite avec l'aide de Julien, du début à la fin ! Mais je n'étais pas encore derrière la technique (trop la trouille !). Vous entendrez notamment pleins de "notamment", une voix pas trop assurée, des petits rires, des bugs techniques et surtout le plus long blanc de ma vie à cause du PC (sous Linux - je balance !) qui a planté.
Enfin, je suis pas morte. J'suis même super contente !
ANTISCEPTIQUE mercredi 20.03.2013 sur le numérique à la fac d'Orléans
Toujours sur Radio Campus Orléans !
Have a listen !
Enfin, je suis pas morte. J'suis même super contente !
ANTISCEPTIQUE mercredi 20.03.2013 sur le numérique à la fac d'Orléans
Toujours sur Radio Campus Orléans !
Have a listen !
vendredi 15 mars 2013
"Y'a eu comme un blanc !"
Vous ne le savez peut-être pas mais je commence à Radio Campus Orléans.
Bien que je soisun peu extravertie en real 3D je me retrouve toute timide derrière le micro !
Mais peu importe j'ai envie de commencer, de me lancer car c'est aujourd'hui en tant qu'étudiant(e) que l'on fait des expériences et que l'on put our ass into gear! J'adore cette expression.
2013 est mon année expérimentale ! (amen)
Je vous mets les liens de ce que j'ai déjà fait. Pas de moquerie !
ANTISCEPTIQUE mercredi 14.02.2013 interview de François Couturier et de Andreï Junior Tarkovsky (first ever!)
ON N'EST PAS DU MATIN jeudi 14.03.2013 interview des Wave Machines (trop fière !)
ANTISCEPTIQUE mercredi 13.03.2013 sur les rythmes scolaires (j'ai un peu dis n'importe quoi, je crois !)
Bien que je sois
Mais peu importe j'ai envie de commencer, de me lancer car c'est aujourd'hui en tant qu'étudiant(e) que l'on fait des expériences et que l'on put our ass into gear! J'adore cette expression.
2013 est mon année expérimentale ! (amen)
Je vous mets les liens de ce que j'ai déjà fait. Pas de moquerie !
ANTISCEPTIQUE mercredi 14.02.2013 interview de François Couturier et de Andreï Junior Tarkovsky (first ever!)
ON N'EST PAS DU MATIN jeudi 14.03.2013 interview des Wave Machines (trop fière !)
ANTISCEPTIQUE mercredi 13.03.2013 sur les rythmes scolaires (j'ai un peu dis n'importe quoi, je crois !)
Blogg-er moi !
Mon axe d'écriture a changé.
J'ai, fondamentalement, toujours le même style mais lorsque aujourd'hui j'écris sur mon Moleskine c'est dans le but de faire un brouillon de la version finale qui se trouvera sur mon blog.
J'écris avec, en tête, le fait que cet écrit sera lu, partagé et commenté par un lectorat (que je sais existe - et j'adore avoir des retours : MERCI !).
L'autre truc un peu nul, c'est quand je me prends à penser en "statut Facebook" !
J'ai, fondamentalement, toujours le même style mais lorsque aujourd'hui j'écris sur mon Moleskine c'est dans le but de faire un brouillon de la version finale qui se trouvera sur mon blog.
J'écris avec, en tête, le fait que cet écrit sera lu, partagé et commenté par un lectorat (que je sais existe - et j'adore avoir des retours : MERCI !).
L'autre truc un peu nul, c'est quand je me prends à penser en "statut Facebook" !
mercredi 13 mars 2013
mimi cracra VS Barbie
Il y a des idées d'articles qui me sont soufflées par des gens que je fréquente. J'aime bien mettre les pieds dans le plat alors ce sujet était pour moi.
Quand le débat sur l'inné et l'acquis du langage fait rage au sein de la communauté des linguistes, moi je m'intéresse à celui de l'hygiène corporelle (belle transition entre mes études et ma réflexion, n'est-ce-pas ?).
Qu'est-ce-que l'hygiène ? Qui l'a inventée ? Quelle était-elle avant notre temps, quelle sera-t-elle demain ?
Ce que l'on peut constater c'est que tous, nous n'en avons pas la même définition.
Quelle est son importance aujourd'hui ? Est-ce l'une des clés du "vivre ensemble" ? Puisque nous pensons tous qu'il y a un minimum à fournir, que c'est "naturel", cela devient vite un sujet tabou.
Le discours sur le sexe qui porte également sur l'intimité s'est, quand à lui, ouvert impudiquement : tant bien qu'il est partout. Alors pourquoi, pourquoi, avons-nous tant de mal à discourir sur une notion inventée de toute pièce par l'homme : la propreté, l'hygiène personnelle ?
J’émets l'hypothèse que c'est une notion inculquée d'abord par notre entourage familiale : "Vas te laver les mains ", "C'est l'heure de la douche", "Va mettre ton t-shirt dans le panier de linges sales", bref...
Lorsque nous reprochons à quelqu'un de ne pas coller au standard de la propreté ("Gérard mon ami, vous puez, faites quelque chose !") c'est tout son mode de fonctionnement intime que l'on bouscule. Nous pensons alors, par politesse ?, que "ce n'est pas à nous de le lui dire" (à cette personne, qu'elle sent pas bon, qu'il faudrait que...).
Mais où existons-nous si ce n'est dans le regard des autres ? Ai-je un reflet si personne ne me regarde ? En effet, le regard sur nous-même, l'image que d'autres nous renvoie, nous donne l'envie de plaire et par conséquent de nous embellir.
Mon dieu... Je ne crois pas que je suis en train d'écrire ça ! Enfin maintenant, pour ceux qui ne me connaissez pas, vous savez au moins que je ne suis pas une supra dégueulasse. Je suis même partisane de la ligue "Un Minimum Pour Être Belle" (avec mes copines on l'a inventée) :
- Une douche pas jour tu prendra
- Les dents tu te lavera
- Tes cheveux tu lavera et peignera
- Un minimum de maquillage tu pourra porter (pour les filles - quoi que les hommes aujourd'hui... mais j'y reviendrai)
Comme pour tout les mouvements de la vie, il y a des extrémistes. Nous sommes un peu dans l'ère du malade imaginaire et qu'il existe des personnes qui développent des paranoïas de la salive, une phobie des bactéries et qui deviennent de vrais puristes javellisés. J'avais une amie au lycée, qui se frottait les mains jusqu'au sang pour avoir l'impression qu'elles soit propres. Timbrée !
Mes amis, sachez que, biologiquement, nous ne sommes qu'une compo de bactéries vivantes, notre corps meut, crée des odeurs, fait des bruits, il n'y a pas de honte à avoir.
Savoir que notre corps est naturel ne signifie pas qu'il faille le laisser-aller dans la saleté et par opposition il ne sert à rien de le rêver comme un terrain lisse et immuable semblable à Barbie.
Et oui, c'est aussi à partir de là que l'on reconnait quelqu'un de "bien dans sa peau".
Quand le débat sur l'inné et l'acquis du langage fait rage au sein de la communauté des linguistes, moi je m'intéresse à celui de l'hygiène corporelle (belle transition entre mes études et ma réflexion, n'est-ce-pas ?).
Qu'est-ce-que l'hygiène ? Qui l'a inventée ? Quelle était-elle avant notre temps, quelle sera-t-elle demain ?
Ce que l'on peut constater c'est que tous, nous n'en avons pas la même définition.
Quelle est son importance aujourd'hui ? Est-ce l'une des clés du "vivre ensemble" ? Puisque nous pensons tous qu'il y a un minimum à fournir, que c'est "naturel", cela devient vite un sujet tabou.
Le discours sur le sexe qui porte également sur l'intimité s'est, quand à lui, ouvert impudiquement : tant bien qu'il est partout. Alors pourquoi, pourquoi, avons-nous tant de mal à discourir sur une notion inventée de toute pièce par l'homme : la propreté, l'hygiène personnelle ?
J’émets l'hypothèse que c'est une notion inculquée d'abord par notre entourage familiale : "Vas te laver les mains ", "C'est l'heure de la douche", "Va mettre ton t-shirt dans le panier de linges sales", bref...
Lorsque nous reprochons à quelqu'un de ne pas coller au standard de la propreté ("Gérard mon ami, vous puez, faites quelque chose !") c'est tout son mode de fonctionnement intime que l'on bouscule. Nous pensons alors, par politesse ?, que "ce n'est pas à nous de le lui dire" (à cette personne, qu'elle sent pas bon, qu'il faudrait que...).
Mais où existons-nous si ce n'est dans le regard des autres ? Ai-je un reflet si personne ne me regarde ? En effet, le regard sur nous-même, l'image que d'autres nous renvoie, nous donne l'envie de plaire et par conséquent de nous embellir.
Mon dieu... Je ne crois pas que je suis en train d'écrire ça ! Enfin maintenant, pour ceux qui ne me connaissez pas, vous savez au moins que je ne suis pas une supra dégueulasse. Je suis même partisane de la ligue "Un Minimum Pour Être Belle" (avec mes copines on l'a inventée) :
- Une douche pas jour tu prendra
- Les dents tu te lavera
- Tes cheveux tu lavera et peignera
- Un minimum de maquillage tu pourra porter (pour les filles - quoi que les hommes aujourd'hui... mais j'y reviendrai)
Comme pour tout les mouvements de la vie, il y a des extrémistes. Nous sommes un peu dans l'ère du malade imaginaire et qu'il existe des personnes qui développent des paranoïas de la salive, une phobie des bactéries et qui deviennent de vrais puristes javellisés. J'avais une amie au lycée, qui se frottait les mains jusqu'au sang pour avoir l'impression qu'elles soit propres. Timbrée !
Mes amis, sachez que, biologiquement, nous ne sommes qu'une compo de bactéries vivantes, notre corps meut, crée des odeurs, fait des bruits, il n'y a pas de honte à avoir.
Savoir que notre corps est naturel ne signifie pas qu'il faille le laisser-aller dans la saleté et par opposition il ne sert à rien de le rêver comme un terrain lisse et immuable semblable à Barbie.
Et oui, c'est aussi à partir de là que l'on reconnait quelqu'un de "bien dans sa peau".
samedi 2 mars 2013
Un soir
Papa, Maman, p'tits frères, p'tite soeur, please ne lisait pas cet article car il va parler de sexe.
Je ne voudrais pas que vous soyez confus la prochaine fois que l'on se verra.
Dans cet article, je me fait l'avocat du diable, pour toutes mes copines qui on connu quelques déconvenues.
Qu'un homme veuille d'une fille un soir seulement cela ne choque personne. Le contraire n'est pas vrai.
Y'en a marre. Ne trouvez-vous pas choquant que l'image du sexe en société ne correspond en rien à la réalité que nous les femmes (par conséquent puisque j'en suis une) vivons au quotidien ?
On nous fait croire que le mâle est facile, qu'il ne pense qu'à ça mais qu'il est tout à la fois poétique et nous culbutera avec romantisme dès le premier soir. Puis, que petit à petit, malgré son désir d'indépendance il se mettra à nous offrir des fleurs et nous demandera en mariage. Foutaise !
On se fou de notre gueule ma pauvre Josette !
Tu l'as rencontré ce gars, toi ?
Pas une ! Pas une, je répète.
Personne.
Nada.
Ça n'existe pas.
Tous ceux qu'on rencontre ont des sentiments. Vous rendez-vous compte ? La femme a fait de l'homme moderne un être à sentiments. L'homme moderne met de la crème Nivea et des chaussures noirs à bouts pointus pour faire sexy. Il travaille son relationnel et ses vannes à deux sous. Mais il est mou.
Quand je parle de sentiments, je ne parle pas seulement des sentiments amoureux. Parce que, fondamentalement, un homme avec des sentiments ça peut être bien quand on veut construire une relation durable. Je parle du fait qu'ils se torturent l'esprit. Trop, beaucoup trop et du coup, n'agissent plus.
Pour un soir, pour ce soir on a pas envie d'entendre jouer la ballade pseudo romantico-dramatique digne de Walt Disney sur vos problèmes à trouver votre place dans la société ce qui par conséquent vous empêche de... On s'en fou. Si vous avez passez le palier de chez nous à 22h39 c'était pas pour boire un café avec une sucrette. Nous on veut un mec un vrai. Leonardo Dicaprio dans la voiture à bord du Titanic, quoi !
C'est là que le bas blesse. Les hommes ne veulent pas être des objets quand bien même ils n'ont aucun scrupules à prendre la femme comme tel. On marche pas droit !
Faites-vous y ! Girls have needs. Parfois, on vous veut dans notre lit. C'est tout. Faites-en pas un plat (bande de mijaurées hypocrites).
L'homme moderne me gonfle. On devait changer NOUS, pas vous.
Se sortir de ce carcan matrimonialo-domestiquo-esclave dans lequel vous nous aviez enfermé pendant des siècles. Vous deviez à votre tour devenir nos esclave du sexe. Mais voilà que ces messieurs sont dotés de sentiments. La bonne vanne, la bonne excuse. Nous voilà bonnes mes pauvres dames...
Deux vidéos :
- Comment lui donner envie :
Pitié, faites comme Caroline, dites non aux gars "Oui-mais-non-tu-comprends-ma-vie-en-ce-moment..."
- Gros Jean comme devant :
Je vous avez dit que je serais la seule à l'écrire.
Je ne voudrais pas que vous soyez confus la prochaine fois que l'on se verra.
Dans cet article, je me fait l'avocat du diable, pour toutes mes copines qui on connu quelques déconvenues.
Qu'un homme veuille d'une fille un soir seulement cela ne choque personne. Le contraire n'est pas vrai.
Y'en a marre. Ne trouvez-vous pas choquant que l'image du sexe en société ne correspond en rien à la réalité que nous les femmes (par conséquent puisque j'en suis une) vivons au quotidien ?
On nous fait croire que le mâle est facile, qu'il ne pense qu'à ça mais qu'il est tout à la fois poétique et nous culbutera avec romantisme dès le premier soir. Puis, que petit à petit, malgré son désir d'indépendance il se mettra à nous offrir des fleurs et nous demandera en mariage. Foutaise !
On se fou de notre gueule ma pauvre Josette !
Tu l'as rencontré ce gars, toi ?
Pas une ! Pas une, je répète.
Personne.
Nada.
Ça n'existe pas.
Tous ceux qu'on rencontre ont des sentiments. Vous rendez-vous compte ? La femme a fait de l'homme moderne un être à sentiments. L'homme moderne met de la crème Nivea et des chaussures noirs à bouts pointus pour faire sexy. Il travaille son relationnel et ses vannes à deux sous. Mais il est mou.
Quand je parle de sentiments, je ne parle pas seulement des sentiments amoureux. Parce que, fondamentalement, un homme avec des sentiments ça peut être bien quand on veut construire une relation durable. Je parle du fait qu'ils se torturent l'esprit. Trop, beaucoup trop et du coup, n'agissent plus.
Pour un soir, pour ce soir on a pas envie d'entendre jouer la ballade pseudo romantico-dramatique digne de Walt Disney sur vos problèmes à trouver votre place dans la société ce qui par conséquent vous empêche de... On s'en fou. Si vous avez passez le palier de chez nous à 22h39 c'était pas pour boire un café avec une sucrette. Nous on veut un mec un vrai. Leonardo Dicaprio dans la voiture à bord du Titanic, quoi !
C'est là que le bas blesse. Les hommes ne veulent pas être des objets quand bien même ils n'ont aucun scrupules à prendre la femme comme tel. On marche pas droit !
Faites-vous y ! Girls have needs. Parfois, on vous veut dans notre lit. C'est tout. Faites-en pas un plat (bande de mijaurées hypocrites).
L'homme moderne me gonfle. On devait changer NOUS, pas vous.
Se sortir de ce carcan matrimonialo-domestiquo-esclave dans lequel vous nous aviez enfermé pendant des siècles. Vous deviez à votre tour devenir nos esclave du sexe. Mais voilà que ces messieurs sont dotés de sentiments. La bonne vanne, la bonne excuse. Nous voilà bonnes mes pauvres dames...
Deux vidéos :
- Comment lui donner envie :
Pitié, faites comme Caroline, dites non aux gars "Oui-mais-non-tu-comprends-ma-vie-en-ce-moment..."
- Gros Jean comme devant :
Je vous avez dit que je serais la seule à l'écrire.
mardi 26 février 2013
Don't go back!
J'ai toujours eu peur de réussir.
J'avais déjà posé les prémices de ma réflexion dans cet article. Cette fois, je vais plus loin.
Réussir, c'était outrepasser maman ; c'était arrêter de me culpabiliser et de me victimiser.
C'était cesser que maman fasse de moi son oreiller par intermittence. Elle aime jouer au yoyo : lorsque ça va mal je dois être là, lorsque ça va bien j'ai intérêt à sentir que c'est l'heure de me barrer parce que "Je n'ai pas fait des enfants pour qu'ils restent toute leur vie avec moi !". C'est ça.
Maintenant, rien à faire, j'm'en tape les ballons comme dirait l'autre. Je serais la plus forte, je serais la meilleure et grâce à moi, plus à toi.
Ma mère décide de se fermer comme une huitre et de ne plus rien partager avec le monde. Soit. C'est triste à dire mais quand quelqu'un refuse de se soigner, rien ne pourra jamais le faire guérir. Elle s'enferme de la même manière que ma grand-mère avant elle, croyant égoïstement que personne n'est assez bien pour elle. Elle ne sait jamais demandé si elle était assez bien pour les autres. C'est triste.
Qui-puis-je ? Culpabiliser ? Assez ! Je me suis bien assez efforcée par le passée d'être présente pour elle jusqu'à l'étouffement, jusqu'à ne plus savoir qui j'étais ni ce que je méritais, jusqu'à même tenter de mourir.
Alors aujourd'hui c'est assez ! Je n'ai pas envie de finir comme ça mais, sans tourner au fatalisme, j'ai quand même un peu peur de l'effet générationnel.
Lors d'une séance de kinésiologie on m'avait dit que le poids des habitudes et des culpabilités des générations passées pouvaient s'ancrer (inconsciemment) dans l'ADN. Tout le but de cette discipline est de libérer le corps des charges et des soucis qui ne sont pas les nôtres. On y croit, on y croit pas, là n'est pas le propos. Ce qui fait lien, c'est que j'ai souvent eu ce feeling qu'il pouvait y avoir une "malédiction" qui me contraindrai à m'enfermer dans une optique de survie avant et après la reproduction.
Mais ma volonté est déterminante et je suis prête à vous paraître extrêmement belliqueuse.
Réussir sera ce qui me libérera de ton emprise et me fera grandir.
J'arrêterai de vivre aux crochets de tes "mixed messages" qui me font vomir et me tordre la tête.
Si je devais naître sans le poids familiale, que ce jour soit celui de ma naissance. (Amen)
J'avais déjà posé les prémices de ma réflexion dans cet article. Cette fois, je vais plus loin.
Réussir, c'était outrepasser maman ; c'était arrêter de me culpabiliser et de me victimiser.
C'était cesser que maman fasse de moi son oreiller par intermittence. Elle aime jouer au yoyo : lorsque ça va mal je dois être là, lorsque ça va bien j'ai intérêt à sentir que c'est l'heure de me barrer parce que "Je n'ai pas fait des enfants pour qu'ils restent toute leur vie avec moi !". C'est ça.
Maintenant, rien à faire, j'm'en tape les ballons comme dirait l'autre. Je serais la plus forte, je serais la meilleure et grâce à moi, plus à toi.
Ma mère décide de se fermer comme une huitre et de ne plus rien partager avec le monde. Soit. C'est triste à dire mais quand quelqu'un refuse de se soigner, rien ne pourra jamais le faire guérir. Elle s'enferme de la même manière que ma grand-mère avant elle, croyant égoïstement que personne n'est assez bien pour elle. Elle ne sait jamais demandé si elle était assez bien pour les autres. C'est triste.
Qui-puis-je ? Culpabiliser ? Assez ! Je me suis bien assez efforcée par le passée d'être présente pour elle jusqu'à l'étouffement, jusqu'à ne plus savoir qui j'étais ni ce que je méritais, jusqu'à même tenter de mourir.
Alors aujourd'hui c'est assez ! Je n'ai pas envie de finir comme ça mais, sans tourner au fatalisme, j'ai quand même un peu peur de l'effet générationnel.
Lors d'une séance de kinésiologie on m'avait dit que le poids des habitudes et des culpabilités des générations passées pouvaient s'ancrer (inconsciemment) dans l'ADN. Tout le but de cette discipline est de libérer le corps des charges et des soucis qui ne sont pas les nôtres. On y croit, on y croit pas, là n'est pas le propos. Ce qui fait lien, c'est que j'ai souvent eu ce feeling qu'il pouvait y avoir une "malédiction" qui me contraindrai à m'enfermer dans une optique de survie avant et après la reproduction.
Mais ma volonté est déterminante et je suis prête à vous paraître extrêmement belliqueuse.
Réussir sera ce qui me libérera de ton emprise et me fera grandir.
J'arrêterai de vivre aux crochets de tes "mixed messages" qui me font vomir et me tordre la tête.
Si je devais naître sans le poids familiale, que ce jour soit celui de ma naissance. (Amen)
Rue pavée d'Orléans
mercredi 20 février 2013
Is it the last time?
IMMUABLE : Qui, par nature, demeure identique et ne peut éprouver de changement.
J'aimerais que mon monde soit immuable ou ne change qu'avec mon accord.
Un monde comme celui-ci, que je suis dans l'incapacité de maîtriser et dont je suis constamment insatisfaite, m'effraie, me braque, m’apeure.
J'ai sans arrêt l'impression de n'être "jamais aux bons endroits aux bons moments".
Lorsque je suis quelque part, je souhaite être ailleurs et lorsque je n'y suis pas mais que je reçois le témoignage des personnes qui y était, je suis jalouse. Et je continue a multiplier les activités comme si j'avais peur de me trouver au détour d'un chemin... Il y a un problème, c'est un fait.
Je crois avoir des amis, être entourée de gens qui m'aiment mais je n'arrive pas à m'en convaincre, à me persuader tellement fort que je n'aurais plus jamais peur de rien. Je crois qu'il y a des gens qui sont dotés de cette capacité. J'aimerais bien qu'il me la vende un peu. C'est plus les soldes ?
Les Autres, et ce n'est pas leur faute, ne savent pas ce qui se trame dans ta vie privée et, tout dépendant du degré d'intimité que tu partages avec eux, ne veulent pas le savoir. Ils s'en foutent autant (voir plus) que toi tu t'en fou. Et c'est ça, le drame de ma vie.
Qu'ils le sachent : j'aimerais qu'on érige une statue de moi en carton-pâte, juste une idée comme ça.
Blague à part, se sentir seule est plus pénible encore que de l'être réellement.
(I'll be in the basement)
J'aimerais que mon monde soit immuable ou ne change qu'avec mon accord.
Un monde comme celui-ci, que je suis dans l'incapacité de maîtriser et dont je suis constamment insatisfaite, m'effraie, me braque, m’apeure.
J'ai sans arrêt l'impression de n'être "jamais aux bons endroits aux bons moments".
Lorsque je suis quelque part, je souhaite être ailleurs et lorsque je n'y suis pas mais que je reçois le témoignage des personnes qui y était, je suis jalouse. Et je continue a multiplier les activités comme si j'avais peur de me trouver au détour d'un chemin... Il y a un problème, c'est un fait.
Je crois avoir des amis, être entourée de gens qui m'aiment mais je n'arrive pas à m'en convaincre, à me persuader tellement fort que je n'aurais plus jamais peur de rien. Je crois qu'il y a des gens qui sont dotés de cette capacité. J'aimerais bien qu'il me la vende un peu. C'est plus les soldes ?
Les Autres, et ce n'est pas leur faute, ne savent pas ce qui se trame dans ta vie privée et, tout dépendant du degré d'intimité que tu partages avec eux, ne veulent pas le savoir. Ils s'en foutent autant (voir plus) que toi tu t'en fou. Et c'est ça, le drame de ma vie.
Qu'ils le sachent : j'aimerais qu'on érige une statue de moi en carton-pâte, juste une idée comme ça.
Blague à part, se sentir seule est plus pénible encore que de l'être réellement.
(I'll be in the basement)
lundi 11 février 2013
Talk about me - not you
Je me demande pourquoi j'attire les foudres de cette manière.
Je veux dire, pourquoi les gens se sentent obligés de causer sur moi, de m'attribuer un/des surnom(s) et d'en faire des histoire de femmelettes... ?
Il y a, dans la vie, des gens qui savent parfaitement s'effacer, faire le dos rond, s'accommoder. Ils ne seront jamais la cible de rien et traverseront la vie sans déconvenues réelles.
La chance ? Je ne sais pas.
Lisez plutôt.
Voilà. Une femme sage et qui se tait, ne "fait" pas, ne "marque" pas l'histoire. C'est clairement de la philosophie de comptoir et pour preuve c'est une photo prise dans un pub de Dublin !, mais je me l'attribuerais pour ce qu'elle est.
Je n'ai pas de grandes prétentions mais pourtant, celle de ne pas me taire. Je viens de m'engager au sein de Radio Campus, la radio de la fac. Je vais faire des reportages et des interviews - je trouve ça plutôt cool.
Le regard des autres peut impressionner, faire peur, réduire le champ de nos possibilités. C'est d'autant plus compréhensible que certain s'autorisent, dès le matin, à casser du sucre sur le dos des autres. Faut-il leur péter les dents à la récré, les ignorer ou rentrer dans le rang et se la jouer discrète ?
Enfin, pour en revenir à ma question principale, vaut-il mieux être discrète ou faire parler de soi ?
Personnellement, mon choix est fait et vous le connaissez. Et bien heureusement je suis là pour occuper l'esprit de certain, dans le cas contraire il ne me parait pas qu'ils auraient beaucoup à penser et à débattre !
Je veux dire, pourquoi les gens se sentent obligés de causer sur moi, de m'attribuer un/des surnom(s) et d'en faire des histoire de femmelettes... ?
Il y a, dans la vie, des gens qui savent parfaitement s'effacer, faire le dos rond, s'accommoder. Ils ne seront jamais la cible de rien et traverseront la vie sans déconvenues réelles.
La chance ? Je ne sais pas.
Lisez plutôt.
Voilà. Une femme sage et qui se tait, ne "fait" pas, ne "marque" pas l'histoire. C'est clairement de la philosophie de comptoir et pour preuve c'est une photo prise dans un pub de Dublin !, mais je me l'attribuerais pour ce qu'elle est.
Je n'ai pas de grandes prétentions mais pourtant, celle de ne pas me taire. Je viens de m'engager au sein de Radio Campus, la radio de la fac. Je vais faire des reportages et des interviews - je trouve ça plutôt cool.
Le regard des autres peut impressionner, faire peur, réduire le champ de nos possibilités. C'est d'autant plus compréhensible que certain s'autorisent, dès le matin, à casser du sucre sur le dos des autres. Faut-il leur péter les dents à la récré, les ignorer ou rentrer dans le rang et se la jouer discrète ?
Enfin, pour en revenir à ma question principale, vaut-il mieux être discrète ou faire parler de soi ?
Personnellement, mon choix est fait et vous le connaissez. Et bien heureusement je suis là pour occuper l'esprit de certain, dans le cas contraire il ne me parait pas qu'ils auraient beaucoup à penser et à débattre !
mardi 5 février 2013
Wherever it was...
Wherever it was I was over it.
One day you came to me with "love" and I had no choice that try and take it. But you ran away before I catched you up. Now I'm left without nothing... I hate you and since then everything just feels fucking colourless.
Fucking day, I'm fucking upset.
One day you came to me with "love" and I had no choice that try and take it. But you ran away before I catched you up. Now I'm left without nothing... I hate you and since then everything just feels fucking colourless.
Fucking day, I'm fucking upset.
dimanche 3 février 2013
Travail personnel
J'ai la capacité de concentration d'une mouche en plein vol.
C'est terrible...
C'est terrible...
Et hop !, une petite coupe sagittale du conduit vocal
samedi 26 janvier 2013
The beatbox blues is gonna get you
Jeudi soir je suis allée au concert de Heymoonshaker avec mes copines M. et J. On a toute les trois dansé comme des gue-din bref, it was sick and we loved it!
Cette nuit là m'a conforté dans ma décision et je me suis dit que ce que je faisais était trop bien.
Chek this out man: Leur site !
J'étais étudiante non parce que j'avais suivi la cadence (un peu comme en 2007-2009) mais par choix et ça c'est pas anodin de l’annoter (ah ah) et de le souligner. C'est là où je suis fière.
En Angleterre, M. m'avait raconter comment il avait repris les études plus tard en même temps que son petit frère et comment il ne l'avait jamais regretté. Je fait pareil. Frérot découvre la vie étudiante (à 700km, mais bon...) et moi aussi. C'est vraiment trop bien : aller à des concerts de beatbox blues, crier avec ses copines, manger des pâtes, vivre dans une "boîte à chaussure", faire de belles rencontre, ignorer les crétins et apprendre.
Outre la partie festive et insouciante de la vie étudiante, j'apprécie les chances qui nous sont offertes. J'entends par là que nous pouvons nous permettre d'être touche-à-tout, d'étendre notre champs de connaissances et d'appuyer notre légitimité dans le discours d'un sujet : aller au théâtre, faire de la radio, s'initier aux sciences humaines et j'en passe... C'est pas dans la "vraie vie" que c'est possible. Je sais de quoi je parle.
Vous savez, quand j'étais petit je voulais être archéologue. J'aimais l'art Égyptien, je voulais creuser dans la terre et trouver des inédits, je voulais apprendre et être curieuse. Bon, sans pessimisme aucun, je pense que c'est un peu tard pour s'y mettre. Par contre, la linguistique c'est pas bien différent. Comprendre la langue, l'émergence des différents parlés, l’étymologie, le mécanisme interne de la phrase... : la base de notre humanité pour ainsi dire.
Cette nuit là m'a conforté dans ma décision et je me suis dit que ce que je faisais était trop bien.
Chek this out man: Leur site !
J'étais étudiante non parce que j'avais suivi la cadence (un peu comme en 2007-2009) mais par choix et ça c'est pas anodin de l’annoter (ah ah) et de le souligner. C'est là où je suis fière.
En Angleterre, M. m'avait raconter comment il avait repris les études plus tard en même temps que son petit frère et comment il ne l'avait jamais regretté. Je fait pareil. Frérot découvre la vie étudiante (à 700km, mais bon...) et moi aussi. C'est vraiment trop bien : aller à des concerts de beatbox blues, crier avec ses copines, manger des pâtes, vivre dans une "boîte à chaussure", faire de belles rencontre, ignorer les crétins et apprendre.
Outre la partie festive et insouciante de la vie étudiante, j'apprécie les chances qui nous sont offertes. J'entends par là que nous pouvons nous permettre d'être touche-à-tout, d'étendre notre champs de connaissances et d'appuyer notre légitimité dans le discours d'un sujet : aller au théâtre, faire de la radio, s'initier aux sciences humaines et j'en passe... C'est pas dans la "vraie vie" que c'est possible. Je sais de quoi je parle.
Vous savez, quand j'étais petit je voulais être archéologue. J'aimais l'art Égyptien, je voulais creuser dans la terre et trouver des inédits, je voulais apprendre et être curieuse. Bon, sans pessimisme aucun, je pense que c'est un peu tard pour s'y mettre. Par contre, la linguistique c'est pas bien différent. Comprendre la langue, l'émergence des différents parlés, l’étymologie, le mécanisme interne de la phrase... : la base de notre humanité pour ainsi dire.
"J, les ronds en papiers, c'était mon idée."
mercredi 23 janvier 2013
J'ai mal à l'amour
Je crie, je pleure, je me fatigue, j'empêche les choses de changer trop brusquement, je m'accroche, je me perds, je pleure, je me raccroche, je te perds, je ne sais plus qui je suis, je ne suis pas à ma place, je suis trop, je ne suis pas assez, tu me manques, j'en ai assez, aime-moi, je suis fatiguée, sois là où je t'attends, je fixe le temps, je cherche ce qui n'existe plus, j'ai peur, j'ai peur bordel...
J'ai mal à l'amour.
Je suis le malade imaginaire. Je souffre de mélancolie, ce mal occidental par excellence. Lacan dira : "c'est la déception toujours renouvelée de ne pas rencontrer l'autre où on l'attendait". Ouaip.
Quand bien même je crèverais d'envie qu'on m'aime, j'ai peur. Parce que je n'ai jamais su ou parce que je ne sais plus, je ne sais pas. L'amour, c'est l'inconnu. C'est accepter d'aller quelque part avec quelqu'un sans que cette personne ni toi-même soit en mesure de piloter l'engin correctement. De se laisser aller doit résulter de belles choses, je ne sais pas. Moi j'ai trop peur. Je ne sais pas faire et en même temps il faut accepter de ne pas savoir faire.
Ma vision de l'amour a toujours était trouble. Je ne sais pas ce que c'est. Oui je l'ai déjà dit... Mais il y a de ces choses que l'on ne peut vraiment comprendre tant que l'on ne les a pas expérimenté soi-même.
La relation que l'on a avec les autres est étroitement lié à la relation que l'on entretient avec notre mère (je suis mal barrée). Je ne sais pas si ma mère m'aime. "Oh ! Ah ! Ih ! Comment ose t-elle ? Fille indigne."
Ben ouais, je suis en droit de me poser la question. Il y a une différence entre faire de son enfant le prolongement de son propre corps, d'en faire son bouclier dans un procès de divorce et l'aimer. Parce que quand on aime on ne rejette pas violemment son enfant quand il ne correspond pas à l'image que l'on s'était faite de lui.
Quand on aime on ne ment pas.
Quand on aime on ne joue pas.
Quand on aime on ne teste pas.
Quand on aime on accepte, on partage, on soutient.
Quand on aime on aime pour de vrai et dans le respect de l'autre.
L'amour doit rendre grand, rendre fort. S'il vous fait sentir mal, s'il vous fait douter, s'il vous demande de changer, partez en courant ! Ce n'est pas de l'amour mais le pouvoir de la possessivité.
Le "je t'aime, je te quitte, si tu m'aimes prouve-le moi" a assez duré. Moi je ne veux pas de ça et encore je sais que c'est inscrit dans mon fucking ADN... Tu m'as dit un jour, que quand on était grand on pouvait choisir d'aller contre l'éducation que l'on avait reçu. Ah bon, tu crois ? Faut être con pour se berner de chansons de ce genre. As-tu étais contre la tienne ?
On ne se construit pas en décidant de ce que l'on ne veut pas devenir car c'est la promesse d'un vagabondage sans fin. On se construit en décidant qui l'on veut devenir. Je l'ai compris aujourd'hui, mais pas grâce à toi, merci à mes ami(e)s.
Je décide qui je veux devenir, pas contre toi mais sans toi.
C'est ça grandir.
J'ai mal à l'amour.
Je suis le malade imaginaire. Je souffre de mélancolie, ce mal occidental par excellence. Lacan dira : "c'est la déception toujours renouvelée de ne pas rencontrer l'autre où on l'attendait". Ouaip.
Quand bien même je crèverais d'envie qu'on m'aime, j'ai peur. Parce que je n'ai jamais su ou parce que je ne sais plus, je ne sais pas. L'amour, c'est l'inconnu. C'est accepter d'aller quelque part avec quelqu'un sans que cette personne ni toi-même soit en mesure de piloter l'engin correctement. De se laisser aller doit résulter de belles choses, je ne sais pas. Moi j'ai trop peur. Je ne sais pas faire et en même temps il faut accepter de ne pas savoir faire.
Ma vision de l'amour a toujours était trouble. Je ne sais pas ce que c'est. Oui je l'ai déjà dit... Mais il y a de ces choses que l'on ne peut vraiment comprendre tant que l'on ne les a pas expérimenté soi-même.
La relation que l'on a avec les autres est étroitement lié à la relation que l'on entretient avec notre mère (je suis mal barrée). Je ne sais pas si ma mère m'aime. "Oh ! Ah ! Ih ! Comment ose t-elle ? Fille indigne."
Ben ouais, je suis en droit de me poser la question. Il y a une différence entre faire de son enfant le prolongement de son propre corps, d'en faire son bouclier dans un procès de divorce et l'aimer. Parce que quand on aime on ne rejette pas violemment son enfant quand il ne correspond pas à l'image que l'on s'était faite de lui.
Quand on aime on ne ment pas.
Quand on aime on ne joue pas.
Quand on aime on ne teste pas.
Quand on aime on accepte, on partage, on soutient.
Quand on aime on aime pour de vrai et dans le respect de l'autre.
L'amour doit rendre grand, rendre fort. S'il vous fait sentir mal, s'il vous fait douter, s'il vous demande de changer, partez en courant ! Ce n'est pas de l'amour mais le pouvoir de la possessivité.
Le "je t'aime, je te quitte, si tu m'aimes prouve-le moi" a assez duré. Moi je ne veux pas de ça et encore je sais que c'est inscrit dans mon fucking ADN... Tu m'as dit un jour, que quand on était grand on pouvait choisir d'aller contre l'éducation que l'on avait reçu. Ah bon, tu crois ? Faut être con pour se berner de chansons de ce genre. As-tu étais contre la tienne ?
On ne se construit pas en décidant de ce que l'on ne veut pas devenir car c'est la promesse d'un vagabondage sans fin. On se construit en décidant qui l'on veut devenir. Je l'ai compris aujourd'hui, mais pas grâce à toi, merci à mes ami(e)s.
Je décide qui je veux devenir, pas contre toi mais sans toi.
C'est ça grandir.
dimanche 20 janvier 2013
La nouille - c'est plus moi
C. était ma meilleure amie. J'aurais fait n'importe quoi pour elle. Un jour ça a changé. C'est la vie, ce n'est plus a faire, ce n'est pas grave. Nous avons tracé nos chemins chacune de notre côté. Enfin, surtout elle.
Jusqu'à récemment, ma mère était toujours au travers du mien, malgré elle malgré moi.
Et C. est naturellement amie avec ma mère. Naturellement.
Il y a quelques temps déjà, C. a "pris de mes nouvelles". Pourquoi donc ? Nous avons vécu une belle histoire d'amitié mais maintenant que c'est fini (c'est elle qui "l'a fini") je ne veux être le pantin émotionnel de personne alors que l'on me laisse tranquille.
"prendre des nouvelles"... c'est bien l'excuse la plus pénible qu'ait inventé les donneurs de leçons afin d'étendre leur pauvres victoires aux yeux du monde qu'ils ont quitté/laissé tombé. En fait, écrire un good damn SMS ou e-mail, ce n'est "prendre des nouvelles" de personne. Si vous voulez vraiment des nouvelles de quelqu'un, appelez-le, appelez-moi.
Bon dieu, je n'ai que faire des gens idiots, des pseudo-sociables qui traitent tout le monde de la même manière (et le chien avec). Je lui ai donc honnêtement dit que je vivrais très bien sans ses minauderies.
De son plus beau texto - forfait illimité, elle me répond :
"Tu sais quoi, va te faire foutre !!!"
(les trois ! prouvent toujours la véracité des propos que l'on avance...)
Et bien, j'aurais au moins la poésie de te répondre que je préfère aller me faire foutre seule plutôt que de faire parti du lot de nouilles chinoises duquel tu "prends des nouvelles " quand bon te semble.
Bonne nuit.
Jusqu'à récemment, ma mère était toujours au travers du mien, malgré elle malgré moi.
Et C. est naturellement amie avec ma mère. Naturellement.
Il y a quelques temps déjà, C. a "pris de mes nouvelles". Pourquoi donc ? Nous avons vécu une belle histoire d'amitié mais maintenant que c'est fini (c'est elle qui "l'a fini") je ne veux être le pantin émotionnel de personne alors que l'on me laisse tranquille.
"prendre des nouvelles"... c'est bien l'excuse la plus pénible qu'ait inventé les donneurs de leçons afin d'étendre leur pauvres victoires aux yeux du monde qu'ils ont quitté/laissé tombé. En fait, écrire un good damn SMS ou e-mail, ce n'est "prendre des nouvelles" de personne. Si vous voulez vraiment des nouvelles de quelqu'un, appelez-le, appelez-moi.
Bon dieu, je n'ai que faire des gens idiots, des pseudo-sociables qui traitent tout le monde de la même manière (et le chien avec). Je lui ai donc honnêtement dit que je vivrais très bien sans ses minauderies.
De son plus beau texto - forfait illimité, elle me répond :
"Tu sais quoi, va te faire foutre !!!"
(les trois ! prouvent toujours la véracité des propos que l'on avance...)
Et bien, j'aurais au moins la poésie de te répondre que je préfère aller me faire foutre seule plutôt que de faire parti du lot de nouilles chinoises duquel tu "prends des nouvelles " quand bon te semble.
Bonne nuit.
samedi 12 janvier 2013
Aime moi (mais pas trop)
M. me manque. Je cherche son visage dans chaque homme, sa douceur dans chaque frôlement. Une part de moi voudrait être capable de l'effacer, l'autre voudrait ne jamais l'oublier. J'associe à son image un doux souvenir, mélange de cuppa (thé anglais avec du lait) et de Tinie Tempah.
Quand on a vécu si intensément pour/avec quelqu'un et que l'on se retrouve soudainement seule, on doit se réinventer et s'affirmer. Tout ce que l'on avait vécu jusque là était "attaché" à cette autre personne - d'autant plus si nous avons était parfaitement fusionnelle avec cette dernière (jamais une bonne idée - cela dit...). Quand elle n'est plus là, nous nous questionnons sur qui nous sommes : quels sont mes goûts, mes opinions sur tel sujet, où vais-je maintenant ?
Il me reste un mois avant que ça ne fasse un an. Je ne sais pas si j'ai bien mis mon temps à profit. Il me reste encore tellement de choses à travailler. Mais je dois dire que mon accès récent à l'indépendance (locative) est positivement encourageant.
J'ai bien accepté, ces derniers mois, des rencard, des non-date (rencard sans bisous)... mais vraiment, la conclusion est qu'en ce moment, je n'ai le temps pour aucun "boyfriend". Non, je pense à moi. Je ne recherche rien d'autre que l'amitié. Je veux qu'on m'aime, mais je veux qu'on m'aime durablement. La DLC (date limite de consommation) qui plane au dessus de la tête des couples m'a toujours beaucoup inquiétée et stressée. Je préfère de loin avoir des amis, alors devenez ceux là.
Ce qui est drôle (ou pas d'ailleurs) c'est la manière dont marche les désirs et les attentes. Lorsque j'étais désespérée d'avoir un "boyfriend" (ah ouais carrément !) et bien : personne au portillon. Maintenant que j'aimerais bien avoir la paix, y'a une lite d'attente.
J'en ai marre qu'on tombe amoureux de moi sans ma permission. Quelle histoire.
Quand on a vécu si intensément pour/avec quelqu'un et que l'on se retrouve soudainement seule, on doit se réinventer et s'affirmer. Tout ce que l'on avait vécu jusque là était "attaché" à cette autre personne - d'autant plus si nous avons était parfaitement fusionnelle avec cette dernière (jamais une bonne idée - cela dit...). Quand elle n'est plus là, nous nous questionnons sur qui nous sommes : quels sont mes goûts, mes opinions sur tel sujet, où vais-je maintenant ?
Il me reste un mois avant que ça ne fasse un an. Je ne sais pas si j'ai bien mis mon temps à profit. Il me reste encore tellement de choses à travailler. Mais je dois dire que mon accès récent à l'indépendance (locative) est positivement encourageant.
Crawford Art Gallery - Cork (Ireland)
J'ai bien accepté, ces derniers mois, des rencard, des non-date (rencard sans bisous)... mais vraiment, la conclusion est qu'en ce moment, je n'ai le temps pour aucun "boyfriend". Non, je pense à moi. Je ne recherche rien d'autre que l'amitié. Je veux qu'on m'aime, mais je veux qu'on m'aime durablement. La DLC (date limite de consommation) qui plane au dessus de la tête des couples m'a toujours beaucoup inquiétée et stressée. Je préfère de loin avoir des amis, alors devenez ceux là.
Ce qui est drôle (ou pas d'ailleurs) c'est la manière dont marche les désirs et les attentes. Lorsque j'étais désespérée d'avoir un "boyfriend" (ah ouais carrément !) et bien : personne au portillon. Maintenant que j'aimerais bien avoir la paix, y'a une lite d'attente.
J'en ai marre qu'on tombe amoureux de moi sans ma permission. Quelle histoire.
Crawford Art Gallery - Cork (Ireland)
vendredi 11 janvier 2013
Who's laughing now?
Dans la vie, je suis obsédée par le fait de trouver la ligne conductrice qui justifierait mes expériences, la motivation unique qui guiderait mes choix vers le but que j'aurais toujours voulu atteindre... Mais ça n'est pas le cas. Est-ce grave ?
Comme dit mon amie L., c'est absurde. Dans une vie, il n'y a pas de ligne éditorial. La vie est constamment en mouvement, des choses naissent des choses meurent. Et non, ce n'est pas grave.
J'ai tendance à multiplier les expériences différentes, sans liens entre elles. Et alors ? Celles-ci me construisent malgré tout. Orléans, j'aime bien. Parce que je suis stable et que beaucoup de choses me sourient. Parfois même, la chance. Je revis et je suis contente.
Des opportunités d'écritures pourraient voir le jour si j'osais seulement envoyer des essais. Il faut que j'écrive tous les jours maintenant ! J'aime les couleurs que produisent les mots lorsqu'ils s'entrechoquent, se croisent ou s'évitent.
Comme c'est marrant. C'est en quelque sorte une revanche. Je n'ai jamais parlé de ce qui m'a amené vers l'écriture. Je suppose qu'il s'agit d'une sorte de thérapie, de refuge. Je pense à la petite fille du collège qui, parce qu'elle était seule sur son banc, noircissait les pages juillet/août de son agenda d'écrits relatant la tristesse de sa pauvre condition d'adolescente. C'était une longue phrase.
Oh, so you think you know me now?
Have you forgotten how
You would make me feel
When you dragged my spirit down?
But thank you for the pain, it made me raise my game
And I'm still rising, I'm still rising, yeah
So make your jokes, go for broke
Blow your smoke, you're not alone
Who's laughing now?
Comme dit mon amie L., c'est absurde. Dans une vie, il n'y a pas de ligne éditorial. La vie est constamment en mouvement, des choses naissent des choses meurent. Et non, ce n'est pas grave.
J'ai tendance à multiplier les expériences différentes, sans liens entre elles. Et alors ? Celles-ci me construisent malgré tout. Orléans, j'aime bien. Parce que je suis stable et que beaucoup de choses me sourient. Parfois même, la chance. Je revis et je suis contente.
Des opportunités d'écritures pourraient voir le jour si j'osais seulement envoyer des essais. Il faut que j'écrive tous les jours maintenant ! J'aime les couleurs que produisent les mots lorsqu'ils s'entrechoquent, se croisent ou s'évitent.
Comme c'est marrant. C'est en quelque sorte une revanche. Je n'ai jamais parlé de ce qui m'a amené vers l'écriture. Je suppose qu'il s'agit d'une sorte de thérapie, de refuge. Je pense à la petite fille du collège qui, parce qu'elle était seule sur son banc, noircissait les pages juillet/août de son agenda d'écrits relatant la tristesse de sa pauvre condition d'adolescente. C'était une longue phrase.
Oh, so you think you know me now?
Have you forgotten how
You would make me feel
When you dragged my spirit down?
But thank you for the pain, it made me raise my game
And I'm still rising, I'm still rising, yeah
So make your jokes, go for broke
Blow your smoke, you're not alone
Who's laughing now?
mercredi 9 janvier 2013
January is where I stand
January is my month. It's the real beginning of my new life here in Orléans.
Yes, I'm gonna live in a tiny-tiny place. But, it'll be mine (at least I don't think the landlord would kick me out of a 15 m2 flat if I take care of it). I even will have my name on the mail box.
Yes, I'm a bit "famous". You didn't know? Oh well, nothing big. I just shoot a picture for a local girly magazine.
Yes, I'm settling down. Yes, I have friends. Yes, I try to get responsible.
It's not bad is it?
"It was about time."
What do you mean? ;)
Janvier c'est moi. Janvier c'est mon mois. C'est le VRAI départ de ma nouvelle vie à Orléans.
Oui, je vais vivre dans "une boite à chaussure" mais au moins cet appartement sera le mien. Je ne pense pas que le propriétaire va me virer d'un 15 m2 si je paie mon loyer et me comporte correctement. Il y aura même mon nom sur la boîte aux lettres et ça c'est extatique.
Oui, je suis un peu "célèbre". Comment vous ne saviez pas ? Et bien j'ai fais des photos dans le magazine de mode local d'Orléans. Pas grand chose, mais je suis contente.
Oui, je me pose. Oui, j'ai des ami(e)s. Oui, j'essaie de devenir responsable.
C'est bien, non ?
"C'est pas trop tôt."
Comment ça ? ;)
Yes, I'm gonna live in a tiny-tiny place. But, it'll be mine (at least I don't think the landlord would kick me out of a 15 m2 flat if I take care of it). I even will have my name on the mail box.
Yes, I'm a bit "famous". You didn't know? Oh well, nothing big. I just shoot a picture for a local girly magazine.
Yes, I'm settling down. Yes, I have friends. Yes, I try to get responsible.
It's not bad is it?
"It was about time."
What do you mean? ;)
Janvier c'est moi. Janvier c'est mon mois. C'est le VRAI départ de ma nouvelle vie à Orléans.
Oui, je vais vivre dans "une boite à chaussure" mais au moins cet appartement sera le mien. Je ne pense pas que le propriétaire va me virer d'un 15 m2 si je paie mon loyer et me comporte correctement. Il y aura même mon nom sur la boîte aux lettres et ça c'est extatique.
Oui, je suis un peu "célèbre". Comment vous ne saviez pas ? Et bien j'ai fais des photos dans le magazine de mode local d'Orléans. Pas grand chose, mais je suis contente.
Oui, je me pose. Oui, j'ai des ami(e)s. Oui, j'essaie de devenir responsable.
C'est bien, non ?
"C'est pas trop tôt."
Comment ça ? ;)
mardi 8 janvier 2013
Trouver un logement - la galère
J'ai une semaine pile-poil pour trouver un logement décent. Sinon je deviendrais squatteuse professionnelle du canap' de mes amis...
D'abord j'ai envisagé la colloc à la Friends. Dans mes nombreuses vadrouilles cybernétiques sur le site appartager.com j'ai eu la chance inouïe de lire des profils de personnalités disons, singulières. Encore plus fort que l'arrivée du Beaujolais nouveau voici pour vous et en exclusivité, une sélection authentique !
Numéro 1 :
" Je propose une sorte de colocation meublée avec moi-même (et de préfèrence à JF car plus facile, la proximité avec personne du même genre si celle-ci n'est pas alors homo donc sinon non merci préfèrant à éviter ce type de conflit car non intéresser par cela étant 100 %hétéro et sinon hormis si c'est un JH homo alors pas de souci car alors aucun risque alors qu'il se mette quelque idées en tête car non intéresser par tout ceci). Et cela plutôt à tendance partielle principalement à des personnes par exemple : étant en stage, étudiante, pour dépannage momentané, rch d'emploi et entretiens sur la région ....du fait de l'exiguité des lieux. Donc ayant aussi impérativement une autre adresse administrative. J'étudierais toutes propositions sérieuses avec soin. P.S. : - l'appartement est exigu car assez sur-équipé et surchagé, mais fonctionnel. - Possédant l'accès internet si vous avez un ordi portable et pour la TV (canalsat). - Ayant parkings extérieur et divers commerces à proximité (buraliste, boulangerie, fleuriste, pharmacie, bar, kebab-pizza-sandwicherie, superette, un coiffeur Homme et Enfants) de l'autre côté de la Rue. - Ayant aussi une boite postale pour le dépot de votre courrier, 1 cabinet médical généraliste avec 2 médecins et un médecin généraliste, un kiné, un cabinet d'infirmières et une annexe de la police nationale dans le quartier. - ainsi qu'un complexe sportif et une piscine ainsi qu'un bibliothèque municipale à moins de 5mn à pieds Le tout dans un cadre verdoyant Ainsi qu'un plan d'eau à moins 5mn à pieds situer à côté de la tangentielle. L'accès tangentielle est à moins de 3mn en voiture.... Et une clinique vétérinaire à 5mn à pieds et une clinique médicale avec laboratoire 5mn et la radio-scanner à moins de 10mn en voiture Et un accès au Tram à pieds d'ici à 15mn ainsi qu'une ligne de bus juste dans une rue parrallèle qui passe et vous amènera en centre ville à la gare d'Orléans qui est son teminus (sur cet te ligne aussi accès de la ligne de Tram qui passe devant la Gare de Fleury-les-Aubrais est à moins 10mn en voiture la RN20 à 5mn en voiture et l'accès de l'autouroute A10 à 10-15mn. "
Numéro 2 :
" Sans activité professionnelle depuis 5 ans, je cherche un moyen d'obtenir un logement de manière peu onéreuse et à déménager. Actuellement sans ressources financières et dans le cadre des politiques de solidarité, j'effectue cette recherche de logement pour me permettre de poursuivre ma recherche d'emploi; essentiellement sur internet. Je suis non fumeur, sans animaux domestiques -la présence d'un chat ne me dérangerait pas-, non- pratiquant ou ne suis pas de religion spécifique; sans moyen de locomotion. D'une formation scientifique (bac+5), je ne cherche pas trop le contact humain, je respecte mes interlocuteurs mais je voudrais éviter des discussions basées sur des opinions politiques de « gauche ». J'utilise l'informatique au quotidien et pourrais échanger à travers des activités sportives (course à pied, tennis). Je bois, de temps en temps, de l'alcool mais j'apprécie le calme et ne suis pas d'un tempérament « fêtard »."
Numéro 3 :
" Je ne veux plus rester seul - 100 €/mois
Je suis étudiant en master 2 Développement Durabl dans l'université d'Orléans et j'ai des difficultés en langue française donc j'ai décider à partager mon studio de 20 m² avec une fille française afin d'améliorer mon français. Je suis quelqu'un sérieux, je peux préparer quelque repas syrien. "
Tout de suite vous me voyez hésiter... Que choisir ?
Autre site extra pour trouver un logement pas cher, j'ai nommé leboncoin.fr !
" - Bonjour je m'appelle Justine et j'appelle pour le studio.
- Oui, celui de l'annonce a été loué, par contre j'en ai un autre de 10 m2 pour 300 €. Ça vous intéresse ?
- Pas trop non. Mais merci pour votre extrême générosité. Au revoir. "
On se fou de notre gueule. Littéralement.
D'abord j'ai envisagé la colloc à la Friends. Dans mes nombreuses vadrouilles cybernétiques sur le site appartager.com j'ai eu la chance inouïe de lire des profils de personnalités disons, singulières. Encore plus fort que l'arrivée du Beaujolais nouveau voici pour vous et en exclusivité, une sélection authentique !
Numéro 1 :
" Je propose une sorte de colocation meublée avec moi-même (et de préfèrence à JF car plus facile, la proximité avec personne du même genre si celle-ci n'est pas alors homo donc sinon non merci préfèrant à éviter ce type de conflit car non intéresser par cela étant 100 %hétéro et sinon hormis si c'est un JH homo alors pas de souci car alors aucun risque alors qu'il se mette quelque idées en tête car non intéresser par tout ceci). Et cela plutôt à tendance partielle principalement à des personnes par exemple : étant en stage, étudiante, pour dépannage momentané, rch d'emploi et entretiens sur la région ....du fait de l'exiguité des lieux. Donc ayant aussi impérativement une autre adresse administrative. J'étudierais toutes propositions sérieuses avec soin. P.S. : - l'appartement est exigu car assez sur-équipé et surchagé, mais fonctionnel. - Possédant l'accès internet si vous avez un ordi portable et pour la TV (canalsat). - Ayant parkings extérieur et divers commerces à proximité (buraliste, boulangerie, fleuriste, pharmacie, bar, kebab-pizza-sandwicherie, superette, un coiffeur Homme et Enfants) de l'autre côté de la Rue. - Ayant aussi une boite postale pour le dépot de votre courrier, 1 cabinet médical généraliste avec 2 médecins et un médecin généraliste, un kiné, un cabinet d'infirmières et une annexe de la police nationale dans le quartier. - ainsi qu'un complexe sportif et une piscine ainsi qu'un bibliothèque municipale à moins de 5mn à pieds Le tout dans un cadre verdoyant Ainsi qu'un plan d'eau à moins 5mn à pieds situer à côté de la tangentielle. L'accès tangentielle est à moins de 3mn en voiture.... Et une clinique vétérinaire à 5mn à pieds et une clinique médicale avec laboratoire 5mn et la radio-scanner à moins de 10mn en voiture Et un accès au Tram à pieds d'ici à 15mn ainsi qu'une ligne de bus juste dans une rue parrallèle qui passe et vous amènera en centre ville à la gare d'Orléans qui est son teminus (sur cet te ligne aussi accès de la ligne de Tram qui passe devant la Gare de Fleury-les-Aubrais est à moins 10mn en voiture la RN20 à 5mn en voiture et l'accès de l'autouroute A10 à 10-15mn. "
Numéro 2 :
" Sans activité professionnelle depuis 5 ans, je cherche un moyen d'obtenir un logement de manière peu onéreuse et à déménager. Actuellement sans ressources financières et dans le cadre des politiques de solidarité, j'effectue cette recherche de logement pour me permettre de poursuivre ma recherche d'emploi; essentiellement sur internet. Je suis non fumeur, sans animaux domestiques -la présence d'un chat ne me dérangerait pas-, non- pratiquant ou ne suis pas de religion spécifique; sans moyen de locomotion. D'une formation scientifique (bac+5), je ne cherche pas trop le contact humain, je respecte mes interlocuteurs mais je voudrais éviter des discussions basées sur des opinions politiques de « gauche ». J'utilise l'informatique au quotidien et pourrais échanger à travers des activités sportives (course à pied, tennis). Je bois, de temps en temps, de l'alcool mais j'apprécie le calme et ne suis pas d'un tempérament « fêtard »."
Numéro 3 :
" Je ne veux plus rester seul - 100 €/mois
Je suis étudiant en master 2 Développement Durabl dans l'université d'Orléans et j'ai des difficultés en langue française donc j'ai décider à partager mon studio de 20 m² avec une fille française afin d'améliorer mon français. Je suis quelqu'un sérieux, je peux préparer quelque repas syrien. "
Tout de suite vous me voyez hésiter... Que choisir ?
Autre site extra pour trouver un logement pas cher, j'ai nommé leboncoin.fr !
" - Bonjour je m'appelle Justine et j'appelle pour le studio.
- Oui, celui de l'annonce a été loué, par contre j'en ai un autre de 10 m2 pour 300 €. Ça vous intéresse ?
- Pas trop non. Mais merci pour votre extrême générosité. Au revoir. "
On se fou de notre gueule. Littéralement.
jeudi 3 janvier 2013
Twenty four years old
Les gens qui te demandent ce que tu veux pour ton anniversaire sont des hypocrites.
En aucun cas ils ne souhaitent te faire plaisir. Ce qu'ils veulent, c'est s'acheter une conscience estampillée Carrouf et emballée dans du papier cadeaux jaune canari.
Les bibelots Made In China j'men fou bien. C'que j'veux moi c'est de l'amour, du respect, des amis. Et accessoirement ne pas être seule. C'est tout. Amen.
Fucking hell I'm 24...
Bonne année au fait.
En aucun cas ils ne souhaitent te faire plaisir. Ce qu'ils veulent, c'est s'acheter une conscience estampillée Carrouf et emballée dans du papier cadeaux jaune canari.
Les bibelots Made In China j'men fou bien. C'que j'veux moi c'est de l'amour, du respect, des amis. Et accessoirement ne pas être seule. C'est tout. Amen.
Fucking hell I'm 24...
Bonne année au fait.
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