De tout, de rien et parfois du linge sale lavé en public.
Confessions et tribulations d'une fille qui avait 18 ans lors du premier billet.
Un défouloir comme il n'y en a pas d'autre.

For those who speaks English some articles are translated.
They are all ordered under the section "ENGLISH". Enjoy!

mercredi 26 septembre 2012

Ça n'est pas nouveau

Ces gamins ne peuvent pas faire grands choses. Ils doivent se tenir droit, ne pas trainer des pieds, ne pas salir leur pantalon, ne pas sauter, ne pas faire de cabrioles, ne pas faire de bruit quand il boivent de l'eau, ne pas parler trop fort, ne pas jouer, ne pas faire semblant, ne pas, ne pas, ne pas... être un enfant.
Certaines personnes engendrent des progénitures dans le but de disposer d'un "mini-moi". Une définition de la "reproduction de soi-même" à prendre au pied de la lettre ?

J'imagine...

Mon "mini-moi" est parfait, regarde. Il est tout moi avec 30 ans de moins. Dis autrement, il a du acquérir en 10 ans ce que j'ai mis 30 ans a atteindre. Tu te rends compte de l'avance ? Ah oui, ça je lui rend service. Oui, dans 10 ans il me remerciera de lui avoir volé son enfance parce que s'amuser "ce n'est que pour la populace". Oui, nous sommes de bonne famille alors nous devons serrer la bride de nos gamins le plus tôt possible afin qu'ils ne deviennent pas ces espèces de petits cons bons à rien que ça fait que grouiller dans les écoles publiques. Nous voulons faire de nos gamins des êtres prétentieux, des personnes qui croiront que tout leur est acquis, surtout l'autre. Nous voulons créer des êtres pour lesquelles les difficultés n'existeront pas car nous aurons balisé leur chemin dès la plus petite enfance. Ils pourront nous dire merci, ça oui.

samedi 22 septembre 2012

It's not you, it's me (but I lie...)

Gotye - Somebody That I Used To Know (feat. Kimbra)



I know it's only a song, but it's driving me crazy...


You were so coward to face the fact that it couldn't work so you made her say that it couldn't work. Then you were relieved weren't you? Not doing the bad work? Glad it was over? Still looking like a prince charming who have been badly hurt by the naughty witch, don't you? Poor you, isn't it?

She isn't talking to you any-more, poor you isn't it? It didn't ever accurate to you that you've hurt her? It is harder for girls to face that a relationship can't simply work.

Girls are taking it personally that is the real tragedy... They are seeing themselves badly, they are feeling guilty.

Since we're little our head is full of fairy tale, prince charming, pumpkins and guess what?, every-time we fucked up a relationship this dream of "becoming the happy princess" fall apart and that a little death for us. Men never die...

So here is the truth of why you haven't any news from her. Of course she is acting like nothing happened because that will be admitting that she had fail! Just imagine yourself after losing a football match, times it by 1000 and that will do...

After a relation-ship a girl have to reborn brand new. Men don't, only because their feeling are in a closed box. If she would ever want to discuss her past about you, that would be when she will be healed.

Nice rhythm though.

La femme pressée

Dans mon métier de baby-sitter professionnelle j'ai eu l'occasion de croiser différent type de femmes pressées. Elles ne sont pas un mythe. Elles témoignent facilement de la difficulté qu'est de vivre une vie de femme au XXI siècle. Lumière !


Il y a celles qui ne travaillent pas mais qui ont plusieurs enfants, un mari aimant qui passe 15 heures par jour au bureau et surtout : un réseau social à entretenir. Ce dernier est notre point le plus important et tout les moyens sont bons pour parvenir à ses fins : être la ménagère que tout le monde envie. Envoi de carte postal (home-made et c'est le TOP !), les appels téléphoniques, les e-mails, les "garden-party" ensoleillée, les après-midi shopping, les coRDV chez le coiffeur avec sa BFF (best friend). J'ai remarqué que l'achat de nouveaux vêtements et d'accessoires pour la maison était la pratique la plus courante chez ces femmes là. D'abord, elles ont tout cet argent que leur mari n'a pas le temps de dépenser. Ensuite, il faut bien amuser la galerie, vanter son statut social et avoir une excuse pour une tea-afternoon réussie.

Ce mode de vie est communicatif. Quand on vit au contact de ces personnes, on se sent importants. On se lance dans le mimétisme et on aimerait, nous aussi, ne pas avoir à travailler pour se consacrer pleinement à une carrière de mini It Girl à l'échelle locale.


Cet exemple est une exception. Mon "fond de commerce" réel sont des femmes de moins de 50 ans CSP+ (catégorie socio-professionnelle supérieur). Elles sont fascinantes, toujours bien maquillées et habillées. Elles possèdent une belle voiture, un animal domestique, 1 à 3 enfants, un mariage "parfait" (en apparence du moins) et surtout un métier qu'elles aiment, où elle s'épanouissent. 


Différents points m'ont beaucoup frappé chez ces femmes pressées.

Leur capacité à accorder leur confiance "facilement". Là encore, des guillemets car je sais bien que pour le poste occupé elles ont vu plusieurs candidat(e)s et que je fus celle retenue. Je ne connais pas réellement les critères qui les motivent, même si je m'en doute. Surement dois-je avoir une bonne tête ? Pour revenir à ma remarque, n'ont-elles pas le choix que celui de déléguer les tâches relatives au domicile ou ont-elles une confiance naturelle en l'autre pour leur rendre service ?
J'ai remarqué la tactique utilisée, toujours la même. Je la connaissais déjà pour avoir entendu un manager d'une grande entreprise française la manier parfaitement. C'est la technique du "je te fais confiance". Si une personne vous dit ça, vous ferez tout pour ne pas la décevoir. Imparable !

Leur rapport à leurs enfants. Elles les aiment, incontestablement. Mais elles ne sont jamais chez elles et leurs enfants ont, en l'espace de quelques mois, passé plus de temps avec moi qu'avec elles. Vous avez raison de me rappeler que c'est le rôle d'une baby-sitter professionnelle, mais je me permets quand même cette remarque. Elles ont du faire des choix qui ne sont pas faciles, je l'avoue.
Cependant, je n'avais pas toujours le bon rôle. Qui devait expliquer à un enfant de bas âge que maman à beaucoup de choses à faire et que c'est pour ça qu'elle ne peut pas être présente à son spectacle d'école ? Qui supportait "les mauvais coups", les égards de politesse, les reproches, les "de toutes façons mamans te paye pour être gentille avec moi" ? Moi.


Bien loin de moi l'envie de les culpabiliser à travers un article qui fait états des faits, justement. Bien-sur que j'envie ces femmes là, oui ! Mais la multi-casquette m'effraie. Je ne supporterais pas de tout faire à moitié. Enfin, peut-être le supporterais-je jusqu'au jour où mes enfants, ou mon boulot, me fasse une remarque amère.


Les femmes ont aujourd'hui (besoin) envie d'une vie à multiples facettes. Pourquoi ?
Ne croyez-vous pas que le carcan domestique a assez duré ? Les femmes ont des siècles de retard par rapport au mâle (mise à part exceptions) en ce qui concerne l'indépendance d'esprit et de corps, la prise de décision et la multiplication des fronts d'action. Et c'est là, une prise de conscience.
Être une femme c'est être sans cesse tiraillée entre l'envie de réussir "comme un homme", d'être une mère parfaite, d'être une épouse aimante, d'être une femme sexy et sophistiqué, d'être entourée d'ami(e)s et choyée... Vous n'avez pas la tête qui tourne ?


dimanche 9 septembre 2012

You've got to choose baby

Je rentre en première année de fac de Lettres à Orléans... hello j'ai 23 ans !

Je m’inquiète, c'est bête.
Quand je vois mes camarades d'amphi, pour la plus part âgés de 18 ans, je me dis que j'ai changé. D'abord je suis plutôt fière et ensuite je me demande pourquoi j'ai pris tant de temps à vouloir me poser, pourquoi ai-je préféré me laisser porter...

Je suis consciente que je n'ai pas le droit d'être dans le même état d'esprit qu'eux... Je dois maintenant trouver un projet professionnel, multiplier les contacts dans le monde du travail et trouver ma voie. C'est donc bien fini. Je ne suis plus en vacances.

Pendant trois ans je n'ai eu que de belles contraintes. J'ai appris l'Anglais, j'ai vécu une histoire d'amour, j'ai voyagé, j'ai rencontré des gens formidables, j'ai défini un certain goût pour le cinéma d'art et d'essai, pour la peinture du XIXème siècle, pour la nourriture japonaise, pour la pratique du Pilates et la musique Indie. Enfin, j'ai essayé d'apprendre à me connaître.

Le changement, l'action !
Maintenant écoutez moi cette merveille. Moi je ne m'en lasse pas. C'est ma chanson de la rentrée.


dimanche 2 septembre 2012

Dring !

Je pensais qu'en me coupant les cheveux, en possédant de nouvelles lunettes de soleil, un chapeau et un nouveau sac de vintage Italien, je m'achetais un nouveau moi. Parfois on voudrait que les objets nous éloignent de nous-même. Finalement, je suis toujours la même.
Bon, c'est bien.

Pendant que certains font de grandes affaires à la braderie annuelle de Lille, moi je flâne à celle d'Orléans. Et j'ai déniché...

cette merveille (à 2€) !

Un Socotel S63 datant du 26.12.1980. C'est le même téléphone que celui que possédait ma grand-mère. Cet objet me rattache sentimentalement à son souvenir et j'ai déjà l'impression de sentir l'odeur de son appartement... Je suis contente.

samedi 1 septembre 2012

I'm back... home?

Je suis rentrée de cet été très mouvementé mais tellement enrichissant. Je suis contente.

J'ai appris a gérer un groupe de jeunes et toutes les situations imprévus que cela engendre.
J'ai dansé.
J'ai échanger des idées pas trop bêtes avec des gens plutôt intelligents.
J'ai appris que l'on tenait à moi.
J'ai su être politiquement correct, même avec les gens que je n'aimais pas trop...
J'ai rencontré un beau garçon dans la rue et je lui ai fait le coup du "What time is it, please?", mais il était Français...
J'ai parcouru plusieurs musées et bâtiments historiques.
J'ai partagé ma philosophie autours de moi.
J'ai rempli à donf mon Moleskine de pensées chimiques/explosives.

J'ai quand même loupé des trucs... des opportunités, quoi. Je crois que la prochaine fois je ferais mieux. Il y aura une prochaine fois. Et je ferais mieux.


Aujourd'hui, j'attends.
Ça ne fais que trois jours que je suis rentrée, mais déjà je suis lassée. J'attends la réponse pour la fac de Marseille. Ma grand-mère a dit qu'elle prierait pour moi. Alors s'il-te-plait Dieu, rien que pour qu'elle se fasse pas trop de soucis, fait que je sois prise dans ce satané cursus ! Merci.