De tout, de rien et parfois du linge sale lavé en public.
Confessions et tribulations d'une fille qui avait 18 ans lors du premier billet.
Un défouloir comme il n'y en a pas d'autre.

For those who speaks English some articles are translated.
They are all ordered under the section "ENGLISH". Enjoy!

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samedi 30 mars 2013

"Tu cherches ?"

Hier soir j'avais le moral à plat.
J'me sentais nulle. Vraiment, je n'arrive pas à travailler ; je n'arrive pas à motiver les autres pour faire leur part de travail ; j'irais pas voir C2C en concert ; j'envisage des soucis financiers pour l'année prochaine au niveau des bourses d'étude et je me dis que, peut-être, je ne "mérite" pas de continuer l'université à l'âge que j'ai avec la situation qui est la mienne, que...

Bref. Accompagnée de mon huile essentielle anti-stress, d'une bonne couverture et d'une tablette de chocolat, j'avais prévu de regarder des films de merde toute la nuit. Mais j'me suis raisonnée. D'abord, trop de chocolat ça rend malade, puis, c'est pas la peine de rendre son cerveau tout mou avec un trop-plein de connerie américaine. J'suis déjà pas fute-fute...

Le rire. Voilà c'était ça qu'il me fallait. Une personne qui me fasse rire sans chercher à être quelqu'un d'autre ou a m'impressionner. Quelqu'un qui me rassure et qui prenne soin de moi tout en respectant le fait que je suis indépendante et apprécie être seule de temps en temps.

J'avais cru que jamais je ne réussirais à penser à autre chose. M. avait tellement fait partie d'une "époque" de ma vie et je vis parfois tellement dans le regret du passé... En arrivant à Orléans, je m'étais promis de faire des efforts, to put myself out there, d’interagir avec les gens, de rire, de m'extasier. Je rencontre des gens bien (des cons aussi, mais bon...) et j'essaie de me construire dans la stabilité. Après tout, c'était mon objectif 2013. Cela doit semblait anodin au plus grand nombre mais pour moi, quand je regarde d'où je viens et ce qu'a été ma vie, préciser que je suis heureuse ici, avec un agenda de ministre, alors je trouve que j'ai de la chance et je trouve que je mérite ce que j'ai après tout les efforts accomplis pour outrepasser les situations difficiles. Six ans. Ça fait six ans que je me débrouille seule (mais non pas sans support...) mais c'est depuis cette année seulement que je peux vraiment le voir et ne plus croire qu'il me "manque" quelque chose par rapport aux autres. La fierté, ça, personne ne peux me l'enlever.

Aujourd'hui à 11h j'ai juste allumé mon ordi et j'avais envie de poser ça. Et de dire merci.

 

Heymoonshaker : leur dernier album peut être écouté sur YouTube. Putain j'les kiff !

samedi 26 janvier 2013

The beatbox blues is gonna get you

Jeudi soir je suis allée au concert de Heymoonshaker avec mes copines M. et J. On a toute les trois dansé comme des gue-din bref, it was sick and we loved it!
Cette nuit là m'a conforté dans ma décision et je me suis dit que ce que je faisais était trop bien.

Chek this out man: Leur site !

J'étais étudiante non parce que j'avais suivi la cadence (un peu comme en 2007-2009) mais par choix et ça c'est pas anodin de l’annoter (ah ah) et de le souligner. C'est là où je suis fière.
En Angleterre, M. m'avait raconter comment il avait repris les études plus tard en même temps que son petit frère et comment il ne l'avait jamais regretté. Je fait pareil. Frérot découvre la vie étudiante (à 700km, mais bon...) et moi aussi. C'est vraiment trop bien : aller à des concerts de beatbox blues, crier avec ses copines, manger des pâtes, vivre dans une "boîte à chaussure", faire de belles rencontre, ignorer les crétins et apprendre.

Outre la partie festive et insouciante de la vie étudiante, j'apprécie les chances qui nous sont offertes. J'entends par là que nous pouvons nous permettre d'être touche-à-tout, d'étendre notre champs de connaissances et d'appuyer notre légitimité dans le discours d'un sujet : aller au théâtre, faire de la radio, s'initier aux sciences humaines et j'en passe... C'est pas dans la "vraie vie" que c'est possible. Je sais de quoi je parle.

Vous savez, quand j'étais petit je voulais être archéologue. J'aimais l'art Égyptien, je voulais creuser dans la terre et trouver des inédits, je voulais apprendre et être curieuse. Bon, sans pessimisme aucun, je pense que c'est un peu tard pour s'y mettre. Par contre, la linguistique c'est pas bien différent. Comprendre la langue, l'émergence des différents parlés, l’étymologie, le mécanisme interne de la phrase... : la base de notre humanité pour ainsi dire.

 "J, les ronds en papiers, c'était mon idée."

dimanche 2 septembre 2012

Dring !

Je pensais qu'en me coupant les cheveux, en possédant de nouvelles lunettes de soleil, un chapeau et un nouveau sac de vintage Italien, je m'achetais un nouveau moi. Parfois on voudrait que les objets nous éloignent de nous-même. Finalement, je suis toujours la même.
Bon, c'est bien.

Pendant que certains font de grandes affaires à la braderie annuelle de Lille, moi je flâne à celle d'Orléans. Et j'ai déniché...

cette merveille (à 2€) !

Un Socotel S63 datant du 26.12.1980. C'est le même téléphone que celui que possédait ma grand-mère. Cet objet me rattache sentimentalement à son souvenir et j'ai déjà l'impression de sentir l'odeur de son appartement... Je suis contente.

lundi 14 mai 2012

L'enfant qui voulait être un ours

 Un film de Jannick Hastrup



Samedi soir, un soir de baby-sitting...
Première réaction : "Oh, c'est pour les bébés !" "Mais non c'est à partir de 5 ans, ça veut dire que les moins de 5 ans ne peuvent pas le regarder, tu comprends ?" "Oui, mais moi j'préfère le foot."

L'ouverture des esprits formatés au sport, n'est pas toujours simple ! Mais, comme d'habitude je suis très patiente et A, comme tout enfant, est curieux. C'est bien ma chance car ce dessin animé est une merveille. Nous avons était coupé en plein milieu, surement une rayure sur le DVD et la TV s'est changé automatiquement sur la chaîne du foot. Bizarre ! A m'a dit "Si tu mets le foot, je te boxe." Aucune méchanceté par là, je vous rassure ! Dans le dessin animé le petit garçon qui voulait être un ours joue à la boxe avec sa maman.

Pari réussi ! Il a adoré et moi aussi ! J'ai été subjuguée par la musique composée par Bruno Coulais, qui a notamment fait la BO des Choristes, de Coraline et dernièrement du film d'Alain Chabat sur le Marsupilami. Plus que tout, satisfaite du panel de thème abordé : l'amour d'une mère pour son enfant, la survie en milieu animal, la mort, l'amitié, le courage, la notion de choix.


A je te le dis, des bêtises du genre "La maison de Mickey" tu auras tout le temps pour les regarder mais laisse moi t'initier à la vraie beauté de ce qu'est un dessin animé non formaté par Disney.



Quelques échos presse :

"Écologiquement correct, graphisme original et world music entrainante; l'exemple même de film intelligent pour les juniors." (Première, éd. de décembre - 2 étoiles)
"Un film bouleversant, peint sobrement à l'aquarelle." (Figaroscope)
"Un délicieux conte animalier version inuit, un beau dessin animé." (Les nouvelles fiches du cinéma)
"Un spectacle touchant et poétique." (Studio Magazine)
"Le travail sur les couleurs est magnifique. Un nouveau "Kirikou" ?" (Storyboard)

Le lien vers Allo Ciné

Le lien vers la musique

Pour tout public - Bon film !

mardi 1 mai 2012

L'enfance inachevée

C'est un roman d'Antonin Malroux.

Un livre plutôt court qui m'a réconcilié avec la description narrative que je n'avais pas eu l'occasion d'expérimenter depuis Harry Potter. OK, j'avoue ça craint... je n'avais pas ouvert de livre (en Français) depuis deux ans. Je lisais toujours mon Philosophies magazine mais plus de vrai roman. Maintenant inscrite à la médiathèque de ma ville, je me suis doucement remise à la lecture !

C'est l'histoire de Julien qui chaque année attend avec impatience les vacances chez ses grands-parents, cette bouffée de bonheur qui vous donne l'impression que la vie commence ici.
Déjà j'ai pioché ma phrase favorite : " [...] l'adolescence l'agrippait déjà dans ses filets aux mailles blessantes."

En ce moment je suis obnubilais par les écrit sur la fin de l'âge tendre et le début de l'adolescence

jeudi 13 octobre 2011

Orange and sunshine

Une femme, c'est envahie par des chagrins qui ne sont pas les siens ; ou qui sont aussi dans des tas d'autres gens. [Justine]

Ce film divisera la population en trois :
1 - Ceux qui n'iront jamais le voir à cause du thème.
2 - Ceux que ça bouleversent mais qui reprennent leur vie après 15 minutes.
3 - Ceux que ça bouleverse mais qui décident à partir de là d'être quelqu'un.

Je veux être utile au monde, moins prétentieusement aux gens proches ou éloignés de moi. Je veux comprendre, me battre et parler pour la vérité, quitte à m'oublier, à être puni. Je ne veux pas prétendre, mais être quelqu'un de bien.


This film would divide population in three types:
1 - Those who would never going to watch it because of the theme.
2 - Those who would be distress but go back to their life after 15 minutes.
3 - Those who would be distress but who will decide to become someone.

I want to be useful for the world, or better say to the people - those close or far from me. I want to understand, fight and speak for the truth, even if it means I would not longer exist for myself only or that I will be punish for acting. I do not want to pretend being someone good, I do want to be.